Bleus : Pires pointe l'absence de public

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 25 mars 2021 à 10h43

Suite au score décevant concédé par les Bleus devant l'Ukraine (1-1), Robert Pires souligne le manque de public dans les stades et ce que cela peut engendrer de négatif au niveau du dépassement de soi sur le terrain.

Les supporters de l'équipe de France font la grimace ce jeudi matin. Leur équipe préférée, qui les avait habitués à mieux, a raté sa prestation et son entame de campagne en vue de la Coupe du Monde 2022. Les ouailles de Didier Deschamps sont tombées sur une formation d'Ukraine solide sur son but qui a réussi à tromper la vigilance de Hugo Lloris sur une frappe déviée dans le but bleu par Presnel Kimpembe. Oublié alors le splendide premier but d'Antoine Griezmann sur une magnifique frappe enroulée du pied gauche à l'entrée de la surface de réparation dès la 19eme minute (1-1).

Pires : « On est tombé dans le piège tendu par Andrei Chevtchenko »

« Je suis déçu par rapport au résultat, à la manière notamment, en deuxième période. Et puis on est tombé dans un faux rythme, dans le piège que nous a tendu Andrei Chevtchenko. Et c'est pour cela que ça n'a pas été facile et donc si évident », relève Robert Pires, champion du monde 1998 et champion d'Europe 2000, sur RTL, jeudi matin. L'ancien joueur d'Arsenal pointe aussi un point important en période de pandémie de Covid-19 qui perturbe la planère entière : l'absence de public.


« Les gens ne se rendent pas compte de l'importance que peut avoir le public parce qu'il est capable dans des moments faibles de vous transcender »

« Je crois qu'il ne faut pas non plus les accabler, les gens ne se rendent pas compte de l'importance que peut avoir le public parce qu'il est capable dans des moments faibles de vous transcender, vous surmotiver, surpasser, car il vous envoie - c'est un peu étrange et difficile à expliquer - une source d'énergie. Quand on est dans cette phase-là un peu en difficulté, que les gens sont derrière vous, vous pousse ou même vous insulte, ça vous donne un second souffle », souligne Robert Pires. « Attention, je ne cherche pas d'excuse, mais en tout cas le fait de jouer dans un stade vide comme celui du Stade de France où il n'y a aucune résonnance, on peut être vite dans une certaine négligence et surtout de moins se faire violence. Et c'est ce qui est arrivé contre l'Ukraine », a indiqué l'ex-milieu offensif de l'OM et Metz.

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