Axel Allag, Media365, publié le mardi 14 mars 2023 à 10h35
Sur Canal+, Samir Nasri a pris la défense de Karim Benzema dans le thème de la relation entre l'attaquant et le sélectionneur des Bleus. L'ancien joueur d'Arsenal et City a assuré que dans des circonstances similaires, il aurait lui aussi quitté le rassemblement des Bleus lors du dernier Mondial au Qatar.
Samir Nasri a défendu son coéquipier de la génération 1987, Karim Benzema. Désormais consultant pour Canal+, il a été invité à commenter les récents messages envoyés par Didier Deschamps (dans Le Parisien) et le Ballon d'Or 2022 (sur son compte Instagram). Aux yeux de l'ancien milieu de terrain d'Arsenal ou Manchester City, la décision de Karim Benzema de quitter les Bleus lors du Mondial 2022 - pour lequel il a été déclaré forfait - reste compréhensible. "Je comprends un petit peu Karim. Lorsqu'on voit la phase de poules de l'équipe de France, ils pouvaient se passer de Karim Benzema. Ils ont joué contre des équipes qui étaient largement plus faibles que l'équipe de France. Il (Didier Deschamps, ndlr) lui dit: 'Vois avec le team manager pour arranger ton départ'. Donc quoi qu'il arrive, il allait partir", a mis en avant Nasri.
"Si je vois que le coach fait un passe-droit pour Varane..."
Partant de là, l'ancien international français (41 sélections) s'est facilement imaginé dans le même cas que Benzema. Et il aurait effectué un choix clair sans même attendre : "Si je vois que le coach a ce comportement avec moi et qu'il fait un passe-droit pour Raphaël Varane, qui a le droit d'être blessé pour le premier match et moi non, la vérité, je n'aurais même pas vu le team manager. J'aurais pris mes affaires et je serais parti aussi", a-t-il affirmé. Puis de continuer en mettant en avant la nécessité de la patience dans cette nouvelle polémique. "C'est ce qu'il s'est passé mais il faut avoir aussi la version de Karim pour le savoir". Consécutivement à l'entretien accordé par Didier Deschamps au Parisien, Benzema a qualifié le sélectionneur national de clown (via un émoji) laissant ensuite suggérer l'idée qu'il allait (enfin ?) prendre la parole sur le sujet : "Bon bah je vais devoir m'expliquer pour le peuple".