Bleus : Le Graët confirme que le cas de Deschamps n'est pas réglé

Bleus : Le Graët confirme que le cas de Deschamps n'est pas réglé

Axel Allag, Media365, publié le jeudi 05 janvier 2023 à 21h25

Le président de la FFF a confirmé auprès de L'Equipe que le cas de l'éventuelle prolongation de Didier Deschamps à la tête des Bleus n'était pas encore réglé. Ce thème ne sera pas évoqué, sauf cataclysme, lors du comité exécutif de la FFF (vendredi) et de l'assemblée fédérale (samedi).


Il va falloir patienter pour en savoir plus sur le futur de Didier Deschamps à la tête des Bleus. En place depuis 2012, le sélectionneur national parvenu en finale du Mondial 2022 n'est plus sous contrat depuis le 31 décembre dernier. Alors qu'un comité exécutif de la FFF se déroulera le vendredi 6 janvier, Noël Le Graët, le président de la Fédération française, a expliqué à L'Equipe que "le cas du sélectionneur n'est pas prévu au menu du Comex, ni à l'assemblée du lendemain. La décision interviendra après l'assemblée" (prévue samedi 7 janvier, ndlr). Alors que les deux hommes se sont rencontrés, il y a quelques jours, à Guingamp comme cela avait été prévu depuis un certain temps, l'avancement du dossier est figé.

"Deschamps est en position de force"

"Je n'ai rien à ajouter. Je n'ai pas discuté plus avec lui. Il est venu à Guingamp. Je le reverrai. On n'est pas à 5 minutes près...", a glissé le président de la FFF au quotidien sportif. Les désirs des deux hommes sont différents selon L'Equipe. Didier Deschamps aspirerait à prolonger son contrat jusqu'au Mondial 2026 tandis que Le Graët, qui arrivera à la fin de son mandat en 2024, voudrait que le natif de Bayonne prolonge jusqu'au prochain Euro, qui sera organisé en Allemagne. Alors que selon une information de Libération, qui est la même dans différents médias, Deschamps est "parti pour rester", le sélectionneur est dans une position idéale, celle de force. "Pour avoir sauvé par ses résultats sportifs au Qatar une fédération dans un état déplorable, Deschamps est en position de force. Et il pose ses conditions", a indiqué une source fédérale à Libération. En premier lieu, la tête de la directrice générale, Florence Hardouin, qui aurait rendu visite durant l'automne à Alain Migliaccio, agent d'un certain Zinédine Zidane, qui rêve du poste de sélectionneur des Bleus.

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