Clément Pédron, Media365 : publié le mercredi 05 février 2025 à 09h01
Nicolas Anelka était l'invité du podcast du « Club des 5 » il y a quelques jours. Parmi les sujets abordés, sa non sélection pour la Coupe du monde 1998 en France et surtout la manière du sélectionneur de l'époque, Aimé Jacquet, de le lui annoncer.
Nicolas Anelka est un « bon client ». Comprenez ici, quelqu'un qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui aime raconter des anecdotes et ils sont nombreux à apprécier son franc-parler. Un trait de caractère qui lui a également fait défaut par le passé, durant sa carrière de joueur. Il y a quelques jours, l'ancien attaquant était l'invité d'un podcast animé par « Le club des 5 » sur Youtube. Au cours de ce très long échange, l'ex-joueur d'Arsenal ou encore du PSG est revenu sur un moment gravé dans sa mémoire : le jour où il a su qu'il ne faisait pas partie des vingt-deux joueurs sélectionnés pour disputer la Coupe du monde 1998 en France.
Pris dans la pré-liste des 28, Nicolas Anelka s'attend, malgré son jeune âge à l'époque, a resté dans le groupe. Mal lui en a pris. Aimé Jacquet, le sélectionneur de l'époque, convoque Lionel Letizi, Pierre Laigle, Martin Djetou, Sabri Lamouchi, Ibrahim Ba et Nicolas Anelka. « Quand nous sommes tous les six assis, il (le sélectionneur) prend le premier et lui explique pourquoi est-ce qu'il ne le retient pas. Et quand il arrive devant moi, il me dit : « Toi, c'est normal. » Puis il est passé au suivant. »
Anelka : « Je n'ai eu aucune explication »
Malgré la difficulté du moment, Nicolas Anelka l'assure, il a « très bien vécu » le fait d'être écarté au pire des moments. Néanmoins, invité à rebondir sur les propos d'Aimé Jacquet, il répond : « J'avais 18 ans, rappelle l'ancien joueur. C'est incroyable de faire ça. Ce n'est pas normal de dire ça. Tu ne te rends pas compte de tout ce qu'il peut se passer dans la tête d'un jeune quand tu lui dis ça. J'ai laissé passer, je suis parti et je suis rentré chez moi. Je n'ai pas mal vécu le fait que les Bleus ait remporté la Coupe du monde. Ça fait partie de la vie. De toute façon, tu ne peux pas revenir en arrière. » Il assure n'avoir jamais eu « aucune explication » sur le pourquoi du comment même s'il a « accepté les choix » de son coach. Et il a bien occupé son temps pendant cette période : « J'ai regardé quelques matchs mais vite fait. Ça fait partie de la vie, la page est tournée. Je voulais en profiter pour passer mon permis et je l'ai eu. Tout va bien. »