Axel Allag, Media365, publié le jeudi 13 février 2025 à 22h34
Dans un entretien accordé à plusieurs de nos confrères dont L'Equipe, Didier Deschamps a abordé plusieurs sujets, dont celui de sa succession en validant le profil de Zinédine Zidane pour l'après-Coupe du monde 2026, mais aussi le cas de Kylian Mbappé.
Le sélectionneur national, Didier Deschamps, savait au moment de signer sa prolongation de contrat en janvier 2023, qu'il n'irait pas plus loin. "Il était clair dans ma tête que la Coupe du monde 2026 serait la deadline", a-t-il a annoncé ce mercredi à nos confrères de L'Equipe après avoir accordé un entretien avec une partie commune pour le quotidien sportif, Le Parisien, et Le Figaro. Refusant l'idée d'une retraite et de regarder dans le rétro, celui en poste depuis 2012 a assuré qu'il ne se voyait pas prendre la tête d'une autre sélection que l'équipe de France. "Sincèrement, je sais qu'il ne faut jamais dire jamais, mais je ne me vois pas être sélectionneur d'une autre équipe nationale".
"Zizou est un très bon candidat, naturel et j'ajouterai attendu"
Sa succession, forcément, a été évoquée, et le nom de Zinédine Zidane s'est invité lors de l'échange entre nos confrères de L'Equipe et Didier Deschamps. Sans club depuis son départ du Real Madrid en 2021, le mythique numéro 10 pourrait-il succéder à son ancien coéquipier champion du monde 1998 et d'Europe 2000 ? "Zizou est un très bon candidat, naturel et j'ajouterai attendu. Après, je ne sais pas s'il en aura envie", a répondu 'DD', renvoyant la balle à 'Zizou' et au président de la FFF Philippe Diallo concernant ce dossier sensible.
Mbappé sera bien de retour en mars
Un autre dossier concerne Kylian Mbappé, qui a manqué les deux derniers rassemblements des Bleus mais sera bien de retour pour défier la Croatie fin mars (20 et 23) en quarts de finale de la Ligue des nations. "Évidemment qu'il sera là. Pourquoi ne serait-il pas là ?", a glissé Didier Deschamps. "De mon côté, oui, il sera capitaine. Mais si, à travers une discussion, il y a des éléments que je n'ai pas aujourd'hui, qui puissent amener à réfléchir... C'est seulement par rapport à lui", a appuyé le sélectionneur concernant un attaquant toujours essentiel aux Bleus, malgré tout. "L'automne ne remet pas en cause son leadership par rapport à ce qu'il a fait et ce qu'il est capable de faire".