Axel Allag, Media365 : publié le mercredi 15 octobre 2025 à 10h00
A une marche de la finale de la Coupe du monde U20, l'équipe de France ne sera pas favorite face au Maroc (ce mercredi à 22 heures, heure française), selon son sélectionneur.
L'équipe de France U20 devra passer l'obstacle marocain pour possiblement disputer une finale de Coupe du monde dans sa catégorie. L'idée de succéder à la génération Paul Pogba, sacrée en 2013 lors du seul titre des Bleuets dans le registre, doit bien être dans quelques têtes, mais rien ne s'annonce aisé pour les Bleuets, selon le sélectionneur Bernard Diomède, qui avant la demi-finale a notamment regretté l'absence de Saïmon Bouabré, auteur d'un doublé face à la Norvège en quarts de finale (2-1) mais que son club, Neom SC, a déjà récupéré après avoir accordé sa libération jusqu'au 14 octobre, date de clôture de la fenêtre internationale fixée par la FIFA.
Diomède veut « insister sur le contenu, l'identité de jeu » contre le Maroc
« C'est dommage, à quelques heures près, il aurait pu repartir après la demi-finale et être rentré pour le match de dimanche avec son club (le Neom SC, Saudi Pro League). Je pensais que l'on pourrait trouver une solution. Mais bon, c'est comme ça, tout le monde s'adapte », a estimé le sélectionneur des Bleuets en conférence de presse. Dans des propos relatés par la FFF, Bernard Diomède, a expliqué s'attendre à un défi très relevé contre un Maroc battu à deux reprises lors de deux matches amicaux en octobre 2024 à Clairefontaine (4-3 et 5-4), mais qui a terminé en tête de son groupe composé du Brésil, de l'Espagne et du Mexique.
Cela avant de faire très fort en quarts de finale, en sortant les États-Unis (1-3), qui avaient nettement dominé la France en phase de groupes (3-0). De quoi établir un rapport de force clair avant la demi-finale de ce mercredi selon Diomède : « Les Marocains faisaient déjà partie des favoris après leurs performances en poule contre l'Espagne et le Brésil, il continuent de l'être après leur qualification contre les États-Unis. Il va falloir être présent à tous les niveaux face à une équipe déterminée. Ici, la France fait figure d'outsider pour cette demi-finale ». Le schéma mental étant fixé, sans songer au résultat : « Rigueur, concentration, exigence. Rester concentré si on marque ou si on prend un but, ne pas faire comme face aux États-Unis après leur premier but. Il faut insister sur le contenu, l'identité de jeu ».