Axel Allag, Media365, publié le mercredi 08 octobre 2025 à 15h00
Opposée au Japon dans la nuit de ce mercredi à jeudi (1 heure du matin, heure française) en 8e de finale de la Coupe du monde U20, l'équipe de France a déjà réussi son tournoi chilien selon son sélectionneur.
L'équipe de France U20 entame ce mercredi au Chili son premier match à élimination directe, avec le 8e de finale attendu contre le Japon, mais la compétition est déjà une réussite, selon les mots d'un Bernard Diomède qui a mesuré le chemin parcouru en un temps quasiment record : « Certaines nations sont venues se préparer avant cette Coupe du monde et nous, on a réussi en peu de temps à avoir une cohésion, une cohérence collective. On n'a que 19 joueurs, certains ont découvert le groupe comme la sélection pour la première fois. Ça fait beaucoup », a-t-il rappelé avant le match couperet face au Japon.
« On a essuyé 48 refus de clubs, ça fait quatre refus par poste ! »
Dans la même veine, le sélectionneur des Bleuets U20 a embrayé : « Chez nous, certains n'ont jamais été sélectionnés depuis les U16. Pour nous, c'était un défi. Et c'est déjà une réussite d'avoir franchi les groupes avec des joueurs qui n'étaient pas prévus au départ. Je leur ai dit que maintenant, ce n'était que du bénéfice ». Si le groupe est bien sûr composé de « compétiteurs » et a été renforcé par l'intégration de Saïmon Bouabré, international Espoirs qui pourrait permettre de faire le lien entre l'animation défensive et celle offensive selon les mots de Diomède, il n'est pas question de voir l'équipe de France trop belle : « Mais quand on dit que c'est la France, on pense qu'elle doit aller en finale. C'est là qu'on fait erreur, Il faut voir la réalité en face. On a essuyé 48 refus de clubs, ça fait quatre refus par poste ! ». Cela sans même avoir essayé de convaincre les titulaires retenus par leur club...
Face à un Japon qui a tout gagné dans le tournoi et cela sans encaisser le moindre but, l'équipe de France devra montrer son meilleur visage pour s'éviter un scénario similaire à celui de mars dernier, quand la formation nippone avait dominé la France en amical (1-3). « On avait d'autres individualités, mais on n'a peut-être pas joué en équipe ». Une équipe désormais trouvée, selon un Diomède qui devra la convaincre d'assumer la prise de risques pour possiblement se qualifier en quarts de finale et y rencontrer la Norvège ou le Paraguay.