Bleuets : En Slovénie, un premier test pour les Espoirs version Henry

Bleuets : En Slovénie, un premier test pour les Espoirs version Henry©Panoramic, Media365

Axel Allag, Media365, publié le lundi 11 septembre 2023 à 08h32

Après les débuts convaincants face au Danemark en amical (4-1), les choses sérieuses commencent ce lundi pour les Bleuets de Thierry Henry. A Koper, ils vont entamer en fin de journée, les qualifications pour l'Euro 2025, contre la Slovénie (18 heures).

L'ambiance et les enjeux seront drastiquement différents. Jeudi, devant plus de 15 000 spectateurs au Stade Marcel-Picot, l'équipe de France Espoirs version Thierry Henry a connu une entame réussie, mais c'était à l'occasion d'un match amical, contre le Danemark. Ce lundi, l'enjeu sera bien différent contre la Slovènie, à l'extérieur et dans l'optique des qualifications à l'Euro 2025. "Ça va être un match différent. Le terrain est différent, tu n'es pas à la maison, il y aura moins de monde. C'est le premier match, eux ont gagné leur premier match en Bosnie", a prévenu le champion du monde 1998, en conférence de presse. Le but, outre de ramener les 3 points, sera bien sûr d'éviter une mauvaise surprise comme, par exemple, lorsque les Bleuets de Sylvain Ripoll avaient été accrochés contre les Îles Féroé lors des qualifications à l'Euro 2023 (1-1).

Le désir de jouer malgré les doutes sur les associations

"Nous-mêmes, notre génération précédente s'est fait accrocher aux Iles Féroé. Il faut leur répéter qu'on s'est tous fait accrocher sur un premier tour de Coupe de France ou de Gambardella. Tu préviens, tu parles, tu montres et après il faut jouer", a jugé Thierry Henry avant ce match qui, sur le papier, ressemble à un déplacement piège. Précisant avoir regardé cette équipe de Slovénie avec son staff afin de savoir comment la mettre en difficulté, celui qui focalisera l'attention ce lundi encore a estimé qu'il faudrait éviter au maximum de perdre le ballon de façon bête, valorisant la capacité de Rayan Cherki à faire les choix justes même si celui qui avait évolué en numéro 10 contre le Danemark possède un jeu propice au risque, et donc à la perte. "La récompense est dans le risque", a évalué Henry, avant de développer : "Rayan a eu deux ou trois actions dans la surface où il a fait ce qu'il avait à faire au moment où il devait le faire. Oui, il faut éviter de perdre le ballon. Trouver le bon moment ; quand est-ce que tu peux le faire ou ne pas le faire ? Mais c'est une relation entre lui et son cerveau". Dans l'identité de jeu générale, le sélectionneur a mis en avant son désir de se rapprocher de ce qu'il avait vu contre le Danemark même si son staff et lui-même se demandent encore quelles sont les meilleures associations "au milieu, devant, sur les côtés, derrière".

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