Football - Coupe du monde France/Côte d'Ivoire après-match

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Matchs Amicaux1
Orange Vélodrome - Arbitre Vitor Ferreira
  1. 93′ Tchouaméni
  2. 22′ Giroud
  1. 19′ Pépé
Journaliste : DIVIO Axel

, publié le 25 mars

L'équipe de France l'a emporté dans le temps additionnel contre la Côte d'Ivoire vendredi en match amical à Marseille (2-1), grâce au premier but d'Aurélien Tchouaméni avec les Bleus. Et Olivier Giroud a aussi marqué pour son grand retour.



Avant qu'Aurélien Tchouaméni ne règle l'addition, les férus d'histoire se raccrochaient peut-être à l'idée qu'en 2018, l'équipe de France n'avait pas débuté son année de Mondial par une victoire. Elle s'était même inclinée contre la Colombie, un soir de printemps (2-3). 2022 sera évidemment un chapitre bien différent, ne serait-ce que par la seule perspective d'atteindre un pic de forme en novembre. Ce qui ne change pas, c'est le chantier des Bleus. En ce sens, ce match intense contre une Côte d'Ivoire audacieuse aura été un premier test pertinent, parce qu'il a mis en évidence leurs atouts comme leurs petits défauts du moment, tout en rappelant que la vie est toujours plus compliquée quand les deux meilleurs attaquants du monde ne sont pas là.

Théo Hernandez, symbole d'une équipe de France à réaction

En conservant son système en 3-4-1-2 installé à la base pour maximiser les rendements de ses trois stars offensives, Didier Deschamps s'inscrit dans une certaine continuité. Celle de ne pas brouiller les circuits. C'était un premier message, avec Griezmann comme seul membre du trio présent au coup d'envoi. Associé à un revenant (Giroud) et un débutant (Nkunku), le Mâconnais a été à l'image des Bleus, soufflant le chaud et le froid dans ce match à deux vitesses. Mais s'il fallait trouver un baromètre à cette équipe de France ce vendredi au Vélodrome, Théo Hernandez décrocherait la palme.

Intenable offensivement, le piston gauche de l'AC Milan a été un danger constant par ses montées incessantes et ses frappes soudaines. C'est lui qui a allumé la première mèche (5e) avant d'être repris in extremis. C'est lui, surtout, qui a permis à Olivier Giroud de porter son total de pions à 47 réalisations d'un centre délicatement caressé pour le coup de casque victorieux de son compère milanais (1-1, 22e). Mais c'est lui, aussi, qui s'était fait enrhumer dans son dos par le virevoltant Nicolas Pépé sur l'ouverture du score de l'ancien Lillois, particulièrement en jambes pour son retour dans l'hexagone (0-1, 19e).


Pendant toute cette rencontre, les Bleus ont donc joué sur un fil. Consistante dans sa production, la Côte d'Ivoire a proposé une belle opposition en continuant à faire passer quelques frissons dans la défense française pour mettre le doigt où il faut le mettre. Dans les demi-espaces, par exemple, où les Éléphants ont eu trop de situations de frappe (Pépé 12e, Zaha 19e, Konan 49e). Sur les côtés aussi, forcément, où le système de compensation et la couverture de la profondeur restent encore perfectibles.

Quelques jolis moments dans une soirée sans histoire

Par-delà ces petites imperfections, ce groupe de France a encore montré qu'il avait de la moelle. Cette force de caractère, à l'origine du succès en Ligue des Nations, pourrait bien devenir sa signature dans ses prochaines conquêtes. La dernière demi-heure a vu les Bleus monter en pression pour finir assez fort, en dépit d'une large rotation. Griezmann (68e), puis Giroud (86e) auraient pu délivrer le Vélodrome, mais c'est peut-être au MVP du soir qu'est revenu cet honneur. Précieux et consistant, l'excellent Aurélien Tchouaméni s'est élevé dans les airs pour reprendre un centre précis de Mattéo Guendouzi, au bout de la nuit (2-1, 93e). Un premier but en Bleu pour le Monégasque, une première offrande pour le Marseillais, et des "olé" sympathiques pour son compère William Saliba et le Lensois Jonathan Clauss, eux aussi novice à cette altitude. On retiendra quelques jolis moments, dans cette soirée sans histoire.

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