Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 22 novembre 2021 à 22h32
La Coupe du monde au Qatar, si décriée, aura lieu dans à peine moins de 365 jours. Dimanche, la FIFA a ainsi lancé le décompte officiel pour la phase finale de cette compétition, qui ne cessera assurément pas de charrier son lot de polémiques.
Dimanche, la FIFA a lancé officiellement le compte à rebours de 365 jours avant la prochaine Coupe du monde, le match d'ouverture du Qatar étant programmé le lundi 21 novembre 2022. Pour l'occasion, Gianni Infantino était notamment présent sur la ligne de départ du Grand Prix de F1, le trophée à la main. La course avait lieu à Losail, là même où se déroulera la finale dans le seul stade qui restera à inaugurer l'année prochaine, puisque les deux autres (Al Bayt, celui du match d'ouverture, et 974) le seront la semaine prochaine à l'occasion de la Coupe arabe - avec l'Algérie, le Maroc ou l'Egypte, qui enverront des équipes B. Le président de la FIFA est extatique : "Je suis impliqué depuis des décennies dans l'organisation d'événements sportifs, je n'ai jamais vu quelque chose comme ça. Tout est prêt, ce sera fantastique."
Le grand patron argue également que "le monde va découvrir un pays et une région entière, le Golfe, le Moyen-Orient, le monde arabe" : "Cette partie du globe et sa culture rejoignent le football sur la réunion des peuples." A peu près simultanément, dimanche, son prédécesseur Sepp Blatter affirmait encore que Nicolas Sarkozy avait influé pour faire en sorte que le Qatar soit choisi (pour Le Monde) : "Sans l'intervention au dernier moment de Nicolas Sarkozy sur Michel Platini, le Qatar n'aurait jamais eu la Coupe du monde. Il l'a invité à les rejoindre à la fin d'un déjeuner à l'Elysée, auquel participait le prince héritier." Michel Platini dément : "Ce qu'il affirme est absolument faux (...) Il était totalement impossible pour Nicolas Sarkozy d'influencer mon vote." En attendant et quoi qu'il en soit, le seul qui en profite, c'est bien Infantino.