Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 septembre 2023 à 14h04
Il est malheureusement probable qu'aucun des concernés ne soit informé de quoi que ce soit, mais les ouvriers des chantiers des stades de la Coupe du Monde ne doivent pas perdre espoir, selon la Fédération Néerlandaise.
D'après les informations de nos confrères néerlandais de RTL Nieuws, les travailleurs immigrés au Qatar, sur les stades du Mondial 2022, n'ont pas reçu les 380 000 euros qui leur étaient promis après la vente aux enchères des maillots portés par les joueurs des Pays-Bas durant la compétition. La Fédération assure que la somme va bien finir par arriver, mais sérieusement réduite à un peu moins de.. 229 000 euros, et ce à cause des frais payés à la société chargée d'organiser cette opération. Près de 150 000 euros, donc, qui auraient été nécessaires au voyage, aux photographies des maillots et à la mise en place des enchères...
Plus de 100 000 euros pour des frais et un lave-linge anti-ADN ?
Des machines à laver spéciales auraient notamment été utilisées pour enlever l'ADN des joueurs sur les tuniques. La Fédération aurait également facturé 100 euros chacun des 179 maillots portés durant les cinq matchs de la phase finale (trois en poules, puis le huitième et enfin le quart de finale contre l'Argentine), soit une facture de 17 900 euros majorée de 25 500 euros de taxes. Toutefois, il manque encore plus de 100 000 euros pour les seuls hébergement et frais de nourriture des employés sur place, ainsi que les fameux lave-linge...
Quoi qu'il en soit, la KNVB assure que les 228 976 euros ont été versés au mois de mai au syndicat censé reverser la somme aux travailleurs... mais qui ne l'a toujours pas fait. Ceux-ci attendent d'être officiellement assistés sur les thèmes du développement personnel et de l'assistance juridique, ainsi qu'en activités sociales, même s'il est aussi précisé qu'une partie du total doit être alloué à la promotion des droits. Qui, a priori, n'est pas censée être du ressort direct des migrants.