Axel Allag, Media365, publié le vendredi 13 janvier 2023 à 15h33
Dans un entretien accordé à L'Equipe, le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, est revenu ce vendredi sur le parcours historique de sa sélection, demi-finaliste du Mondial 2022 face aux Bleus (0-2). Il a dévoilé son discours lors de la mi-temps de cette rencontre.
Le Mondial 2022 au Qatar n'a pas seulement permis de voir Lionel Messi gagner le trophée qu'il désirait tant. Avant cela, l'épopée du Maroc s'était déroulée alors que la sélection menée par Walid Regragui a su devenir la première équipe africaine à se hisser en demi-finales d'une Coupe du monde. Rapidement mené face à l'équipe de France après le but inscrit par Theo Hernandez à la 5ème minute de jeu, le Maroc a été remobilisé par son sélectionneur lors de la mi-temps. "À la mi-temps, j'ai dit à mes joueurs que c'était la moins bonne équipe depuis le début des matches à élimination directe. Attention, je parle sur ce match, bien sûr, pas de la France en général, qui est une grande équipe ! C'est pour ça qu'il y avait ce regret à la fin, mais je ne suis pas naïf", a-t-il dévoilé.
"La marche était un peu trop haute pour nous"
Regrettant le manque d'efficacité de son groupe lors du premier acte, au même titre que le forfait de Aguerd et de la sortie de Saïss après 20 minutes de jeu, le natif de Corbeil-Essonnes s'est montré conscient de la hauteur du défi qui était alors devant son équipe. "Le très très haut niveau, tu penses toujours que tu n'es pas loin mais, en fait, tu es loin. La marche était un peu trop haute pour nous. Ensuite, la troisième place contre la Croatie (1-2), avec un jour de moins de récupération, des joueurs en moins, c'était compliqué", a-t-il reconnu. Mettant en exergue la "plus belle victoire" de la vie de groupe générale, celui qui a pris les commandes de la sélection en août dernier a toujours voulu croire à la victoire finale, surtout après l'élimination du Brésil en quart de finale face aux partenaires de Luka Modric. "Je leur disais que seul le Brésil pouvait nous battre, pour les titiller un peu. Et quand le Brésil est éliminé, je les préviens : 'L'équipe qui pouvait nous battre est sortie, vous êtes tranquilles', a-t-il plaisanté avec son groupe. Puis de conclure : "C'est un peu le Séville du Maroc, cette première en demies, c'est gravé à jamais".