Les Bleus calent face à la Bosnie

Les Bleus calent face à la Bosnie

Rédaction Media365 : publié le mercredi 01 septembre 2021 à 22h57

L'équipe de France a manqué de se défaire de la Bosnie-Herzégovine (1-1) ce mardi. Les Tricolores ne méritaient pas mieux.

Deux matches à domicile et déjà quatre points abandonnés. Même si elle figure en tête de sa poule qualificative, l'équipe de France n'a pas bien entamé le chemin menant à la Coupe du Monde. Après l'accroc essuyé contre l'Ukraine en début de parcours, elle s'est de nouveau faite accrocher ce mardi lors de la réception de la Bosnie-Herzégovine (1-1). A la Meinau, les Tricolores ont livré une prestation dans la lignée de ce qu'ils ont montré à l'Euro et c'est logiquement qu'ils ont dû partager les honneurs avec leurs opposants du jour.

Des Bleus bien pâles

Pendant presque une mi-temps, la France a dû évoluer à dix. Jules Koundé a plombé les siens en commettant un gros tacle sur Kolasinac au début du second acte (55e). Avec un homme en moins, il était difficile d'aller chercher la victoire. Toutefois, cette expulsion n'explique pas à elle seule la décevante prestation fournie. Collectivement, les Bleus n'ont pas montré grand-chose et les maux de juin dernier ont rapidement ressurgi.

Face à un adversaire pourtant prenable, la sélection tricolore a manqué d'inspiration, avec un trio Mbappé - Benzema - Griezmann toujours peu prolifique. Pour scorer, il a d'ailleurs fallu un coup de dés : un ballon qui rebondit sur le dos de Griezmann à la suite d'un corner, et qui dans la foulée surprend le gardien adverse (41e, 1-1). Après un recours à la VAR, l'arbitre a validé cette réalisation chanceuse.

Devant, ce fut donc brouillon. Et derrière, il y a aussi eu beaucoup d'approximations, comme l'illustre le but concédé. Une perte de balle de Thomas Lemar à 20 mètres de son but qui profite à Edin Dzeko, lequel a tout le loisir d'armer sa frappe de l'extérieur de la surface et de tromper Hugo Lloris. C'était la première vraie occasion des Bosniens dans le jeu, après une alerte sur coup franc de la part de Miralem Pjanic (35e).

A dix, il y a eu un (léger) sursaut

Les spectateurs qui ont pris place à la Meinau n'ont pas dû beaucoup apprécier le spectacle, même s'ils n'ont pas cessé d'encourager leurs idoles. Heureusement que la fin a été plus séduisante, ou moins décevante, selon les points de vue. Malgré leur infériorité numérique, les Bleus ont tenté de mettre la pression sur la défense bosnienne. Cependant, les espaces ont été rares pour pouvoir se créer des situations intéressantes. Et il était difficile de trop s'exposer, sous peine de se faire punir une nouvelle fois derrière. Une tentative de Smail Prevljak (86e) a d'ailleurs fait parcourir un petit frisson dans le camp français à la 85e.

A défaut d'avoir pu faire les bons choix d'entrée, avec la titularisation de Jordan Veretout qui n'a pas été vraiment une grande réussite, Deschamps a tenté d'influer sur le cours des évènements par ses remplacements. Ça n'a pas été beaucoup plus convaincant. Aurélien Tchouaméni a été assez discret, anthony Martial à court de forme et Kingsley Coman pas verni dans ses prises d'initiatives.

Au final, l'équipe de France a dû se contenter de la plus maigre des moissons. Toujours confortablement installée en tête du groupe, elle n'a pas à s'alarmer sur le plan arithmétique. En revanche, au regard du jeu produit et de la réaction proposée (ou non proposée) à la suite d'un Championnat d'Europe manqué, il y a de quoi nourrir des inquiétudes. A Benzema et ses coéquipiers de corriger le tir dès vendredi en Ukraine.

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