Emmanuel LANGELLIER, Media365, publié le samedi 07 juin 2025 à 08h46
Ecrasée en Norvège (0-3) vendredi, l'Italie a manqué son début de qualifications en vue de la Coupe du monde 2026 et se retrouve déjà en grande difficulté.
« Honte », « humiliation », « désastre » : l'Italie essuie les plâtres de la presse italienne ces dernières heures (et de ses supporters). Il faut dire que la Nazionale a complètement raté ses débuts dans la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2026. Dans ce qui s'apparentait au match le plus costaud des qualifs, les joueurs de Luciano Spalletti ont flanché dans les grandes largeurs en Norvège (0-3). Comme l'Inter Milan face au Paris-SG (0-5) en finale de la Ligue des champions, les Transalpins sont apparus dépassés physiquement et ont été littéralement « mangés » par les Scandinaves qui menaient déjà 3-0 à la mi-temps grâce à des buts d'Alexander Sorloth (14e), Antonio Nusa (34e) et Erling Haaland (42e).
Donnarumma : « Nos supporters ne méritent pas ça »
Voilà l'Italie déjà en grande délicatesse pour la qualification directe au Mondial 2026. Car la différence de buts générale départage les équipes en cas d'égalité et ce revers à Oslo fait déjà très très mal. Dans ce groupe I qui comprend aussi Israël, l'Estonie et la Moldavie, la Norvège a déjà signé 3 victoires en autant de sorties. On sent déjà que la route de la Nazionale, absente des deux dernières Coupes du monde, pourrait passer par les barrages que joueront les deuxièmes de groupes... Les mines italiennes étaient évidemment déconfites après le coup de sifflet final. « Je n'ai aucune explication pour le moment, a confié le capitaine Gianluigi Donnarumma, vite revenu sur terre 6 jours après le triomphe parisien. Il faut juste prendre conscience de la performance de ce soir (vendredi), et prendre conscience que nos supporters ne méritent pas ça. Il faut sortir de ces matchs ensemble, faire un examen de conscience. Il faut repartir de zéro, et cela doit commencer par nous avant tout. Nous sommes l'Italie et ces matchs sont inacceptables. Chacun doit faire son mea culpa, puis on repartira tous ensemble. Il faut être plus unis qu'avant, car maintenant on en a besoin. »
Spalletti : « Je ne me sens pas seul »
Luciano Spalletti a concédé sa pire défaite depuis qu'il est le sélectionneur de l'équipe nationale italienne. Il a défendu son groupe après la lourde déconvenue. « On avance avec ce groupe, c'est la meilleure solution. Ensuite, je parlerai de tout à Gravina (le président de la Fédération italienne), de mes intentions et des choix que j'ai faits et que je ferai. Je ne me sens pas seul, mais même si je l'étais, je suis responsable », a dit l'ancien coach de l'Inter et de la Roma. Lundi, l'Italie recevra la Moldavie à Réggio d'Emilie.