Axel Allag, Media365, publié le vendredi 08 juillet 2022 à 16h20
Acquitté par la justice suisse dans l'affaire du versement de la FIFA, Michel Platini a assuré qu'il allait mener un nouveau combat. Soupçonnant une machination profitant à Gianni Infantino, Platini a indiqué que ce n'était pas "fini".
Michel Platini est animé par un esprit de revanche. Acquitté par la justice suisse, comme Sepp Blatter, dans l'affaire du versement de près de deux millions d'euros que lui a fait la FIFA, l'ancien joueur des Bleus et président de l'UEFA a mis en avant son désir de disputer un deuxième match après le premier. Sa cible : ceux qui l'ont empêché de se présenter à la présidence de la FIFA. "Tout ça pour ça... C'est bien qu'enfin la vérité explose après autant de manipulations, de mensonges et d'injustice. Je vous avais dit que j'étais un mec honnête, il fallait me croire ! Les commissions de la FIFA et le TAS (tribunal arbitral du sport) ne m'ont pas cru, alors qu'un vrai tribunal m'a cru aujourd'hui", a-t-il expliqué, dans des propos retranscrits par L'Equipe.
Infantino dans le viseur de Platini
Exprimant sa fatigue, ainsi que celle de sa famille, Platini a évoqué un "complot". Sondé concernant un éventuel appel de la part du ministère public ou de la FIFA, l'ancien dirigeant a exprimé un avis clair : "Ils feront ce qu'ils veulent, mais moi, à leur place, après ce qu'ils ont pris dans la gueule aujourd'hui, je ne ferais pas le match retour ! Mais bon, ce n'est pas leur argent mais celui du football qui paye leurs avocats". Pas encore certain de revenir dans le monde du football, le natif de Joeuf n'a pas voulu adresser de message particulier à l'encontre de Gianni Infantino, l'actuel président de la FIFA, qu'il soupçonne d'avoir manœuvré contre lui afin de lui ravir la tête de l'instance dirigeante du football mondial.
Mais il a prévenu : "Je peux juste dire que je ne laisserai rien passer, ce n'est pas fini. En France, j'ai déposé plainte pour savoir exactement qui a tout manipulé, on va commencer à s'amuser !", a-t-il affirmé, en référence à la plainte déposée auprès du procureur de la République de Paris contre Gianni Infantino pour "trafic d'influence actif", le 17 novembre dernier.