Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 04 avril 2023 à 08h14
Quelques jours après avoir retiré l'organisation de la Coupe du Monde U20 à l'Indonésie, la FIFA a annoncé que la compétition U17 va également changer d'organisateur face aux retards dans la préparation du Pérou.
La FIFA a décidément des soucis avec les pays organisateurs de ses compétitions de jeunes. Le 29 mars dernier, quelques jours après l'annulation du tirage au sort de la Coupe du Monde U20 prévue en Indonésie en juin prochain, l'instance présidée par Gianni Infantino a tranché dans le vif. La qualification de l'équipe d'Israël a posé problème aux autorités de Bali, qui ont refusé d'accueillir la sélection représentant l'Etat hébreu. En conséquence d'une probable interdiction d'entrée de cette formation sur le territoire indonésien, la FIFA a purement et simplement retiré l'organisation de la compétition au pays, avec l'Argentine qui a d'ores-et-déjà proposé sa candidature et se retrouve en « pole position » selon les dires de Gianni Infantino. Cette fois, c'est la Coupe du Monde U17 prévue en novembre et décembre prochains qui pose problème du côté de Zürich. Devant initialement accueillir la compétition en 2021, le Pérou a hérité de l'édition 2023 après l'annulation du tournoi dans un contexte de pandémie de coronavirus. Mais, à sept moins de l'échéance, le pays sud-américain a officiellement perdu le droit d'organiser cette Coupe du Monde.
Le Pérou n'aurait pas été prêt à temps selon la FIFA
« Après des discussions approfondies avec la Fédération Péruvienne de Football (FPF), la FIFA a le regret d'annoncer que les droits d'organisation de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2023 ont été retirés au Pérou, annonce la fédération internationale dans un communiqué. S'il est toujours prévu que la compétition se déroule du 10 novembre au 2 décembre 2023, le Bureau du Conseil de la FIFA désignera un nouveau pays hôte dans les meilleurs délais. » Pour justifier cette décision, l'instance basée en Suisse a mis en avant « l'incapacité du Pérou à tenir ses engagements dans la préparation des infrastructures indispensables à la bonne tenue de l'épreuve ». « Malgré de très bonnes relations entre la FIFA et la FPF, il est apparu qu'il ne restait plus suffisamment de temps pour débloquer les investissements appropriés et mener à bien les travaux nécessaires en coopération avec les autorités péruviennes avant le début de la compétition », ajoute la fédération présidée par Gianni Infantino dans son communiqué. Les pays éventuellement intéressés pour accueillir la compétition, à laquelle l'équipe de France pourrait participer si elle termine dans les cinq premiers de l'Euro organisé en Hongrie du 17 mai au 2 juin prochains.