Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 11 octobre 2022 à 18h56
Tandis que la Coupe du Monde se rapproche à grands pas, l'aéroport international de Doha ne serait pas prêt. Le personnel serait également menacé.
La Coupe du Monde, c'est pour très bientôt. Dans un peu plus d'un mois, le grand rendez-vous va débuter pour le plus grand bonheur des fans de ballon rond . Ce sera au Qatar à partir du 20 novembre, avec une finale à une semaine de Noël, le 18 décembre. Un Mondial en automne, c'est une grande première et cela fait évidemment causer depuis de nombreux mois. Le petit pays du Golfe ne cesse d'engendrer les commentaires et ce n'est sans doute que le début... En attendant le lancement de la compétition, une certaine inquiétude semble s'immiscer.
Les vols vont passer de 700 par jour à 1600 pendant le Mondial
Il y avait déjà eu les droits de l'homme, les stades ou les appels au boycott , notamment. Cette fois, il est question de l'aéroport international Hamad qui ne serait pas prêt à faire face à l'afflux massif de supporters durant la Coupe du Monde. Une information révélée par le Daily Mail qui explique que le principal aéroport de Doha ne semble pas paré pour faire face à l'augmentation des vols aériens qui vont passer de 700 par jour à 1600 pendant le rendez-vous planétaire. Une chasse désespérée pour trouver du personnel aurait été opérée avec beaucoup de personnes recrutées dans le monde entier qui auraient bénéficié d'une formation express (entre 20 et 30 heures).
Le personnel menacé
Selon un certain nombre de travailleurs, l'aéroport principal de Doha serait incapable de gérer le trafic supplémentaire dans ce contexte de pénurie de personnel. Ce qui pose forcément question à l'approche de la Coupe du Monde dans un pays qui sera scruté par le monde entier. L'Autorité de l'aviation civile du Qatar (QCAA) a bien affirmé avoir modernisé les systèmes de contrôle et « exécuté des plans méticuleux » avec une « formation continue pour les contrôleurs aériens conformément aux exigences internationales ». Mais selon un fonctionnaire, la réalité serait « au point de crise », et le personnel aurait été averti que toute personne soupçonnée de « saboter » l'opération serait « traitée par l'État ». Les travailleurs n'ont même plus l'autorisation de quitter leur fonction actuelle sous peine de poursuites.