Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 19 novembre 2022 à 08h55
Alors que les blessures ont perturbé l'actualité de l'équipe de France avant la Coupe du Monde, un Bleu apparait particulièrement « stressé ».
Depuis plusieurs semaines, l'actualité de l'équipe de France est rythmée par l'état physique de la troupe de Didier Deschamps. Jamais les Bleus n'ont été autant perturbés par les pépins physiques avant une compétition majeure. Ils ont débarqué au Qatar pour disputer la Coupe du Monde sans plusieurs éléments importants contraints de renoncer. Ainsi, N'Golo Kanté, Paul Pogba, Mike Maignan, Presnel Kimpembe et Christopher Nkunku, blessés, manqueront le rendez-vous planétaire au Moyen-Orient. Quand Raphaël Varane et Karim Benzema demeurent encore incertains pour figurer dans le premier onze contre l'Australie, mardi soir...
« Sur la cinquantaine de joueurs potentiellement sélectionnables, on était à plus d'une dizaine de blessés ces derniers mois. C'est énorme ! »
On a ainsi beaucoup parlé dans l'actualité de Didier Deschamps et de ses choix contraints, mais aussi de Franck Le Gall. Franck qui, me direz-vous ? Vous avez peut-être appris à connaître son nom, il s'agit du docteur des Bleus. Agé de 58 ans, celui qui est aux côtés du sélectionneur depuis dix ans n'avait jamais connu une avant-compétition aussi perturbée. « Sur la cinquantaine de joueurs potentiellement sélectionnables, on était à plus d'une dizaine de blessés ces derniers mois. C'est énorme ! En temps normal, on a 3, 4, voire 5 joueurs à suivre au maximum, avoue le médecin de l'équipe de France dans Le Parisien. Là, on est montés jusqu'à 14. Je ne me souviens pas avoir eu autant de cas à traiter depuis que je suis en équipe de France. »
Un joueur en particulier « rumine beaucoup »
Franck Le Gall explique qu'il y a plusieurs joueurs « stressés » en phase de reprise, dont un en particulier. Mais quel joueur exactement ? « On en a quelques-uns, oui, qui sont de vrais stressés. Il n'y en a pas beaucoup. J'en ai un en tête - je ne donnerai pas son nom - qui, blessé ou pas, rumine beaucoup. Mais c'est à nous, dans les phases de réadaptation, de les rassurer en les remettant en situation progressivement. Surtout, il vaut mieux qu'ils ratent un match plutôt que de jouer avec le trouillomètre à zéro avec la peur de se reblesser. Ça, c'est un pas vers la blessure. Sauf concernant un joueur exceptionnel sur un match comme une finale, il n'y a aucun intérêt à prendre un risque », détaille le « doc » des Tricolores qui reconnait aussi avoir « la pression ». « Mais j'essaie de la garder pour moi. Je suis conscient des enjeux. Mais sur le banc, la pression liée aux joueurs blessés, je l'oublie rapidement et je tombe dans celle du résultat. » L'équipe de France affrontera l'Australie mardi soir, puis le Danemark le 26 novembre et la Tunisie le 30 novembre.