Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 15 novembre 2021 à 16h30
L'écueil des barrages, fin mars, sera extrêmement piégeux pour toutes les équipes au rendez-vous, à commencer donc par le Portugal. La qualification pour la Coupe du monde devra se mériter encore plus que les fois précédentes.
A quelle sauce sera mangé le Portugal - battu par la Serbie dimanche (1-2) - dans un peu plus de quatre mois, pour les terribles barrages du Mondial 2022 dans la zone Europe ? La formule sera novatrice, à savoir qu'elle ne se déroulera pas sur une confrontation classique en aller-retour, mais sur deux matchs secs. Les douze équipes seront réparties en trois parties de tableau, chacune sous forme d'un "Final Four", et seuls les trois vainqueurs rejoindront donc les dix formations déjà qualifiées en tant que premières de leur groupe (pour le moment, la Serbie, l'Espagne, la France, la Belgique, le Danemark, la Croatie, l'Angleterre et l'Allemagne, en attendant l'Italie ou la Suisse ainsi que les Pays-Bas ou la Turquie). Comment le tirage au sort de ces barrages, dans dix jours (le vendredi 26 novembre), répartira-t-il les nations ?
Ce sont les points de chaque pays, en enlevant si besoin les matchs face aux derniers de groupe (pour les poules à six équipes), qui détermineront les têtes de série. La Selecçao, en tête de ce classement des deuxièmes avec 17 points, est certaine d'y rester, ce qui sera beaucoup moins évident pour la Suède par exemple. Le Portugal sera donc sûr de recevoir pour son premier match face à une non-tête de série - pourquoi pas les Suédois, donc ? -, mais ensuite, c'est l'ordre du tableau qui déterminera l'équipe qui recevra et celle qui se déplacera les 29 et 30 mars, dates des finales de ces barrages (le premier tour aura eu lieu quatre jours plus tôt, les 24 et 25 mars). La période s'annonce décidément passionnante, avec également les barrages africains en cinq matchs aller-retour entre les cadors du continent.