Axel Allag, Media365 : publié le jeudi 15 décembre 2022 à 23h20
Comme prévu Emmanuel Macron était dans les tribunes du stade Al-Bayt d'Al-Khor mercredi soir, assistant à la victoire des Bleus face au Maroc (2-0) et à la qualification pour la finale du Mondial 2022. Tandis que cette présence ne cesse d'engendrer des critiques dans la sphère politique, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a justifié le déplacement du président de la République au Qatar.
Il était présent comme attendu aux côtés de Gianni Infantino et Noël Le Graët. Emmanuel Macron a apprécié la victoire des Bleus face au Maroc. "Il n'y a jamais deux sans trois. Didier Deschamps est toujours là, avec sa baraka et son talent. On va ramener la coupe", s'est même avancé le président de la République au micro de TF1 avant la finale du Mondial 2022 face à l'Argentine de Lionel Messi dimanche (16 heures, heure française). Sa présence au Qatar, conditionnée par une arrivée des Bleus dans le dernier carré n'a pas engendré que des commentaires positifs, notamment dans la sphère politique en raison des polémiques sur les des droits humains.
"Il profite de ce moment pour porter l'image de la France dans le monde"
Alors que le chef de l'État a assuré qu'il serait encore là, dimanche lors de la finale, il a été défendu par la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera. Soulignant le parcours historique des Bleus et le rapprochement du panthéon du football de Didier Deschamps, elle s'est montrée enthousiaste concernant le soutien d'Emmanuel Macron. "C'est une équipe nationale, le sport le plus important pratiqué par plusieurs millions de Français. C'est formidable qu'il soit derrière cette équipe, qu'il ait cette proximité avec les joueurs. Et cela n'empêche pas une action diplomatique exigeante, dans le dialogue et la volonté de faire progresser ce partenaire de la France qu'est le Qatar. Le chef de l'État profite de ce moment pour porter l'image de la France dans le monde", a-t-elle assuré au micro de BFM TV.
Estimant de façon générale qu'il était important de "préserver l'équipe de France des polémiques"afin de se concentrer sur la conquête d'une éventuelle troisième étoile, la ministre des Sports a clamé qu'il y avait un temps pour tout, "pour l'action diplomatique, résolue sur le plan bilatéral et j'ai moi-même pu avoir des rencontres importantes sur place", a-t-elle continué. Le rendez-vous est pris, sur le terrain sportif, face à l'Argentine.