CM 2022 : Malgré le froid, les supporters des Bleus ont célébré sur les Champs-Elysées

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 15 décembre 2022 à 17h25

Environ 10 000 policiers ont été mobilisés à travers la France, à l'occasion du match de mercredi soir face au Maroc (2-0 pour les Bleus), dont 2 000 uniquement sur les Champs-Elysées où l'atmosphère a été globalement bon enfant.

L'après-match a été plutôt bien maîtrisé mercredi soir sur les Champs-Elysées, dans la foulée de France - Maroc (2-0) et la qualification des Bleus pour la finale du Mondial 2022. Loin des dramatiques scènes de Montpellier, où un adolescent de 14 ans a été tué par un chauffard, les CRS ont dû procéder à une dispersion vers 23h au vu des tirs de feux d'artifice, sur le haut de l'avenue près de l'Arc de Triomphe. Les mêmes CRS qui, au moment du deuxième but, avaient actionné leur sirène afin de fêter cette réalisation de Kolo Muani qui soulageait tout un pays. Anna, 18 ans, est venue de la Réunion afin de célébrer la soirée à Paris (propos relayés par l'AFP) : "C'est la fête, on a gagné, on est en finale. Pour moi, on la gagne sans aucun doute, c'est à nous cette étoile ! Je voulais vivre ça sur les Champs, c'est une fois dans sa vie."

"On est fiers de notre pays et contents pour la France"

Kamal, étudiant marocain de 22 ans, était beau joueur à l'instar de l'ensemble de ses compatriotes : "On a perdu, mais ça reste du football, on a écrit l'histoire en allant en demi-finales (...) On est fiers de notre pays et contents pour la France." Comme les Français supporteront en immense majorité le Maroc samedi, pour aller chercher la troisième place face à la Croatie, les Marocains soutiendront à leur tour les Bleus dimanche en finale. Plusieurs députés de gauche ont tout de même dénoncé les agissements de groupuscules d'extrême droite dans les rues de plusieurs grandes villes du pays, évoquant notamment des "ratonnades" sur les Marocains, comme Mathilde Panot (LFI) invitée de Public Sénat.


Enfin, preuve de l'impact important du match sur l'agenda des Parisiens, la fréquentation des transports en commun a chuté de 34% par rapport à la normale, sur un jour de semaine entre 20h et 22h. A l'inverse, elle avait augmenté de 12% à 8h du matin, ce qui peut s'expliquer par un départ avancé au travail afin de se libérer pour suivre la retransmission de la rencontre (selon les données Moovit).

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