CM 2022 : Les moments forts de la 2e journée

CM 2022 : Les moments forts de la 2e journée©Panoramic, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 22 novembre 2022 à 09h35

Entre la blessure du gardien iranien, le temps additionnel à rallonge, l'interdiction des brassards arc-en-ciel et du maillot belge, la deuxième journée du Mondial a été marquée par plusieurs temps forts, sur et en dehors des terrains.

La blessure du gardien iranien

C'est l'une des premières images fortes de ce Mondial. Lundi, à la neuvième minute du match entre l'Angleterre et l'Iran, Alireza Beiranvand, le gardien iranien, a violemment percuté son coéquipier Majid Hosseini (photo). Un choc d'une extrême violence, qui a laissé le portier de Persépolis le nez en sang. Et si, après de longues minutes d'attente, il a voulu reprendre le match, il a dû se résoudre à renoncer quelques instants plus tard, et il a été remplacé par Hossein Hosseini, battu à six reprises lors de cette large défaite face aux Three Lions (2-6). Une gestion très critiquée, alors que Beiranvand souffre tout de même d'une fracture du nez et d'une commotion cérébrale.

Le temps additionnel à rallonge

Conséquence, notamment, de cette blessure du gardien iranien, le match entre l'Angleterre et l'Iran a duré 117 minutes et 16 secondes, ce qui en fait, hors prolongation, le plus long dans l'histoire de la Coupe du monde ! Il y avait déjà eu dix minutes en plus pour Qatar-Equateur et Sénégal-Pays-Bas, et il y en a eu treize pour le match du soir entre les Américains et les Gallois. Et c'est une volonté de Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA, qui souhaite voir augmenter le temps de jeu effectif. Mais est-ce que les arbitres vont s'y tenir pendant toute la compétition ?

Les brassards arc-en-ciel interdits

Alors que plusieurs sélections européennes avaient prévu que leur capitaine arbore un brassard arc-en-ciel dans le cadre de l'initiative « One Love », dont Harry Kane avec l'Angleterre, elles ont finalement fait machine arrière. Et ce car la FIFA menaçait les joueurs de sanction. "Nous étions prêtes à payer des amendes qui nous auraient été infligées pour non-respect des règles vestimentaires, mais nous ne pouvons pas placer nos joueurs dans une situation où ils pourraient recevoir un carton ou même être forcés de quitter le terrain", ont expliqué l'Angleterre, l'Allemagne, la Belgique, le Danemark, le pays de Galles, les Pays-Bas et la Suisse dans un communiqué. La Belgique s'est également vu refuser son second maillot, à cause du mot « Love » présent sur le col. Si les Anglais ont tout de même mis un genou au sol, la principale protestation de la journée est finalement venue des Iraniens, qui ont refusé de chanter leur hymne pour soutenir les mouvements sociaux dans leur pays.

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