Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 15 décembre 2022 à 08h58
Victorieux du Maroc mercredi soir en demi-finales du Mondial qatari (2-0), les Bleus ont encore marqué l'histoire de la compétition, comme en attestent les statistiques.
Comme le nombre de défaites de l'équipe de France lorsqu'elle mène à la pause dans un match du Mondial. Ce qui était le cas mercredi soir face au Maroc, grâce au but de Théo Hernandez après cinq minutes de jeu (photo). En 26 matchs où ils avaient l'avantage à la mi-temps, les Bleus affichent ainsi un bilan de 25 victoires pour un nul en Coupe du monde.
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Didier Deschamps est devenu le quatrième sélectionneur de l'histoire à emmener son équipe deux fois consécutivement en finale de la Coupe du monde après Vittorio Pozzo avec l'Italie (1934, 1938), Carlos Bilardo avec Argentine (1986, 1990), et Franz Beckenbauer avec l'Allemagne (1986, 1990). Et seul Pozzo a réussi à remporter les deux. Deschamps deviendra-t-il le deuxième dimanche contre l'Argentine ? Et « DD » compte désormais 14 victoires comme entraîneur au Mondial, et il est uniquement devancé par Helmut Schön (16), à la tête de l'Allemagne de l'Ouest de 1964 à 1978.
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Buteur au tour précédent face au Portugal, Youssef En-Nesyri a traversé cette demi-finale France-Maroc comme une ombre. L'attaquant sévillan, sorti peu après l'heure de jeu, n'a touché que trois ballons, soit le plus petit total pour un joueur ayant joué plus de 45 minutes dans un match du Mondial depuis 1966, rapporte Opta. L'une des conséquences du gros match d'Ibrahima Konaté, qui est le joueur (à au moins trois titularisations) qui compile le plus de tacles et d'interceptions par match (6,9).
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Comme le nombre de finales disputées par les Bleus sur les sept dernières éditions de la Coupe du monde (1998, 2006, 2018, 2022). Personne n'a fait aussi bien depuis 1998, et seuls trois pays ont disputé deux finales durant cette période : le Brésil, l'Allemagne, et désormais l'Argentine.
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Comme le nombre de secondes entre l'entrée en jeu de Randal Kolo Muani et son but face au Maroc, sur son tout premier ballon. Il devient le troisième remplaçant buteur le plus rapide de l'histoire du Mondial, derrière l'Uruguayen Richard Morales contre le Sénégal en phase de poules de l'édition 2002 (16 secondes) et le Danois Ebbe Sand lors du huitième de finale face au Nigeria en 1998 (26 secondes).