CM 2022 : Djorkaeff et Karembeu croient en leurs Bleus

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 16 décembre 2022 à 16h19

Si le système de la première coupe Jules-Rimet avait été conservé pour le trophée suivant de la Coupe du Monde, l'Allemagne l'aurait conservé en 2014. La France et l'Argentine ne brigueront rien d'autre qu'une troisième étoile.

RMC Sport a compilé deux pronostics d'anciens champions du monde, avant le France - Argentine tant attendu de dimanche. A commencer par Christian Karembeu, qui connaît bien son ancien coéquipier et capitaine Didier Deschamps : "L'Argentine est forte et a démontré qu'elle avait faim, qu'elle est agressive, compétitive et surtout efficace. Mais les Bleus aussi, et je sais que Didier Deschamps est pragmatique et saura donner les instructions pour une troisième victoire. C'est simple, il veut cette troisième étoile." Pour le Néerlandais Clarence Seedorf (pas champion du monde, lui), "les dieux du football offrent une dernière opportunité à Lionel Messi de gagner ce qu'il mérite."

Djorkaeff : "Sans les buts de Messi, pas sûr que l'Argentine réussisse les mêmes performances"

Youri Djorkaeff, désormais très haut placé à la FIFA où il est un des bras droits du président Gianni Infantino, fait l'inévitable parallèle entre les deux partenaires du Paris Saint-Germain, deux des meilleurs buteurs de ce Mondial 2022 avec cinq réalisations (mais trois sur penalty pour Lionel Messi) : "Ils ont deux styles différentes, mais c'est bien aussi que Kylian Mbappé ait fait deux derniers matchs intéressants même s'ils n'ont pas marqué. Or, sans les buts de Lionel Messi, je ne suis pas sûr que l'Argentine réussisse les mêmes performances."


Le champion du monde français a été décisif avec deux doublés contre le Danemark (2-1) en poule et la Pologne (3-1) en huitièmes de finale, alors que Lionel Messi a inscrit dans le jeu les deux ouvertures du score face au Mexique (2-0) en poule et contre l'Australie en huitièmes (2-1). Sur ce premier match, surtout, sa frappe lointaine en seconde période a tiré son pays d'un bien mauvais pas, alors que tout autre résultat qu'une victoire était déjà proscrit après la défaite si surprenante en ouverture devant l'Arabie Saoudite (1-2). Une défaite aurait même été éliminatoire.

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