Axel Allag, Media365, publié le lundi 24 mars 2025 à 09h23
Le rêve d'une qualification directe pour la Coupe du monde 2026 s'est effondré pour la Nouvelle-Calédonie, ce lundi à l'Eden Park d'Auckland. En effet, au terme d'un succès large (3-0), c'est la Nouvelle-Zélande qui a décroché le ticket pour le Mondial 2026 de football réservé à la zone Océanie.
La Nouvelle-Calédonie a raté l'occasion de réaliser un exploit historique. En finale des qualifications océaniennes pour la Coupe du Monde 2026, ce lundi à l'Eden Park d'Auckland, c'est bien la Nouvelle-Zélande qui a su faire respecter son rang, en s'imposant 3-0 contre la sélection dirigée par Johann Sidaner. "On se donnera à 200% avait prévenu César Zeoula, le capitaine de la sélection néo-calédonienne. Quoi qu'il arrive on aura fait quelque chose d'historique". Mais même en donnant leur maximum, le scénario s'est avéré défavorable pour une Nouvelle-Calédonie qui a su tenir pendant une heure, avant de craquer.
Jusqu'à l'heure de jeu, le suspense était total, avec un tableau d'affichage bloqué à 0-0. Mais en 19 minutes, par trois fois, la Nouvelle-Zélande a enchainé les buts, dans la foulée de la sortie de son attaquant star Chris Wood. D'abord, Michael Boxall a ouvert le score de la tête (1-0, 61ème). Par la suite, c'est Kosta Barbarouses, d'un lob devant un gardien venu à sa rencontre, qui a doublé la mise (2-0, 66ème) et à 10 minutes de la fin du temps réglementaire, Elijah Just a clôturé l'affaire (3-0, 81ème).
Le sélectionneur de la Nouvelle-Calédonie a "adoré" son équipe
Avec cette qualification directe pour le tournoi planétaire coorganisé aux États-Unis, au Mexique et au Canada (du 11 juin au 19 juillet 2026), la Nouvelle-Zélande participera à la troisième Coupe du monde de son histoire après les éditions de 1982 Espagne (trois défaites) et de 2010 en Afrique du Sud (trois matches nuls).
La Nouvelle-Calédonie, elle, aura encore une chance de participer à la Coupe du monde via un ultime tournoi de barrage intercontinental organisé par la FIFA en mars 2026, mais ce n'était pas dans les pensées d'un Johann Sidaner qui a mesuré le chemin parcouru (au micro de la FIFA) : "Même s'il y a beaucoup de déception. J'ai adoré mon équipe, j'ai adoré le comportement, ils ont tout donné mais ça n'a pas suffi. Le barrage ? C'est déjà très loin, on n'est pas encore là-dedans, on a beaucoup aimé le fait de jouer ici, dans l'antre de la Nouvelle-Zélande, c'était très complexe. Tout était réuni pour que ce soit compliqué".