Bleus : Coman victime d'insultes racistes, le Bayern intervient

Bleus : Coman victime d'insultes racistes, le Bayern intervient©Panoramic, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 décembre 2022 à 21h52

Kingsley Coman a été la cible d'un torrent de messages malveillants, et ce n'est pas le seul, dans la foulée de la finale du Mondial 2022 perdue par l'équipe de France face à celle d'Argentine (3-3 a.p., tab : 4-2). A tel point que son club a communiqué.

Le Bayern Munich s'est fendu d'un communiqué officiel au soutien de son joueur Kingsley Coman, lundi soir, après les insultes racistes subies par l'international français qui a manqué le deuxième tir au but des Bleus dimanche contre l'Argentine, en finale du Mondial 2022 (3-3 a.p., tab : 4-2) : "Nous condamnons fermement ces commentaires racistes. La famille du Bayern est derrière toi, King. Le racisme n'a pas sa place dans le sport et dans notre société." Une bêtise qui a touché bon nombre de ses coéquipiers : Aurélien Tchouaméni, qui a manqué la tentative suivante, et Randal Kolo Muani (qui a eu la balle de troisième étoile en toute fin de prolongation) ont aussi dû restreindre ou même désactiver les commentaires sur leurs publications respectives.


Preuve que ce n'est évidemment pas une question de sport : même Kylian Mbappé en a aussi été victime, comme ce fut déjà le cas l'an dernier après son tir au but manqué en huitièmes de finale de l'Euro face à la Suisse (3-3 a.p., tab : 5-4). Et au-delà du racisme, Hugo Lloris a également dû affronter une pléiade de commentaires haineux simplement parce qu'il n'a pas réussi à arrêter de tir au but, précise encore L'Equipe. Le déferlement d'animosité sur les réseaux sociaux n'est pas un sujet nouveau, il ne fait malheureusement que se confirmer au centuple (voire plus) au vu de l'ampleur du phénomène qu'a représenté cette finale de la Coupe du Monde. Les joueurs et joueuses de tennis, depuis plusieurs années, mettent régulièrement en garde contre cette dérive souvent motivée par des parieurs déçus. Et anonymes, bien sûr.

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