Axel Allag, Media365 : publié le lundi 21 novembre 2022 à 22h40
En conférence de presse, Thomas Meunier s'est souvenu de son passé en tant que joueur du PSG, entre 2016 et 2020. Le latéral de la Belgique a reconnu n'avoir jamais envisagé un boycott de la Coupe du monde au Qatar, même si il a trouvé "dommage" l'interdiction de la FIFA concernant le port du brassard "One Love" sous peine de sanction.
Thomas Meunier s'est montré peiné par la décision de la FIFA d'interdire le port du brassard "One Love" pour les capitaines lors du Mondial, sous peine de sanctions. "On voulait utiliser ce brassard. On en a parlé entre nous. On en a tiré la conclusion de ne pas le porter. C'est dommage", a clamé le latéral de la Belgique, ce lundi en conférence de presse, dans des propos retranscrits par L'Equipe. La FIFA a également refusé de voir les Diables rouges étrenner leur deuxième maillot en raison du mot 'Love' présent sur l'intérieur de la liquette, ce lundi. Un mot qui devra donc être retiré, comme l'a regretté Peter Bossaert, le directeur général de la fédération belge, auprès de Het Nieuwsblad. Conscient des règles au Qatar et des différences avec la culture européenne, Meunier a exprimé son désir de se concentrer sur le football, alors que la Belgique entrera en lice mercredi soir, face au Canada (20 heures, heure française).
"Je ne peux pas cracher dans la soupe et dire : 'le Qatar, ce sont des enfoirés' "
"On voulait agir pour certaines causes. Mais tout est sujet à suspension et à sanction. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Rien. On est venu pour jouer au foot. Le Qatar est sujet à discussion depuis des mois, des années. On connaît tous la situation des droits humains ici", a-t-il rappelé, soulignant qu'hormis en cas de boycott de l'intégralité des équipes avant les 8èmes ou quarts de finales, rien n'allait changer. Sondé sur une possible décision de ne pas venir au tournoi de sa part, il a explicité sa situation "délicate" du fait de son passage en tant que joueur du PSG, entre 2016 2020. "J'ai évolué quatre ans au PSG. Je ne peux pas cracher dans la soupe et dire : 'le Qatar, ce sont des enfoirés'. Je ne peux pas me permettre de prendre position. Je le savais quand j'ai signé mon contrat. J'étais conscient de tout ce qui se passe ici. On pourrait aussi dire que je le cautionnais en acceptant de travailler pour un club étatique", a commenté l'élément du Borussia Dortmund, qui aurait accepté de venir, sauf si sa Fédération avait opté pour un boycott de la Coupe du monde 2022.