Patrick Juillard, Media365, publié le vendredi 17 novembre 2023 à 10h10
Après la victoire de l'Algérie sur la Somalie (3-1), le sélectionneur Djamel Belmadi a haussé le ton au sujet de la pelouse du stade de Baraki, déplorable et pénalisante pour le jeu des Fennecs.
L'Algérie a assuré l'essentiel en s'imposant face à la Somalie (3-1), jeudi lors de la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Sans trembler mais sans convaincre non plus, les Fennecs se sont imposés au petit trot contre les Ocean Stars à la présence sporadique dans les grandes compétitions.
La proximité du déplacement au Mozambique, dès dimanche pour la deuxième journée de cette phase de poules, a certainement compté dans cette économie de moyens. Mais un autre paramètre n'a pas davantage aidé : la pelouse du stade Nelson-Mandela de Baraki, dans un triste état alors que l'enceinte a été inaugurée il y a moins d'un an. Dans sa conférence d'après-match, Djamel Belmadi a haussé le ton à ce sujet.
Belmadi : « Catastrophique ! »
« La qualité du terrain est catastrophique, il faut se mettre à la place des joueurs, Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles, comment on peut le faire sur ce terrain ? », s'est interrogé le sélectionneur, dans des propos cités par DZ Foot.
« Jouer à domicile va devenir un inconvénient. On a une magnifique enceinte, on a les supporters mais on n'a pas l'essentiel : la pelouse. On ne s'entraîne même pas la veille du match pour prendre nos repères », a taclé le coach champion d'Afrique 2019, avant de lancer un appel à ses dirigeants. « Donnez nous une bonne pelouse. Un terrain n'est pas une excuse. C'est une réalité. Jouer à domicile n'est plus un avantage. » Un message clair pour le tout nouveau président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi.