Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 06 février 2024 à 10h54
Après avoir failli disparaître, le FC Sochaux joue les premiers rôles en National et affronte Rennes mardi en ouverture des huitièmes de finale de la Coupe de France.
Six ans après, le FC Sochaux va rejouer un huitième de finale de Coupe de France. Sorti par le PSG à Bonal en 2017-2018 (1-4), le double vainqueur de la compétition affronte cette fois le Stade Rennais, toujours dans son antre, mardi soir en ouvertures des huitièmes. Des Lionceaux déjà tombeurs de Lorient et Reims mais qui aborderont tout de même ce match en tant qu'outsiders, eux qui évoluent désormais au troisième échelon national après avoir bien failli disparaître l'été dernier. Au bord du dépôt de bilan et privé de maintien en Ligue 2 par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) en raison de sa situation financière, et notamment d'un trou de trésorerie de 22 millions d'euros, il n'a dû son salut qu'au retour providentiel de Jean-Claude Plessis, l'ancien président, à la tête du projet « FCSM 2028 » avec son bras droit Pierre Wantiez, et au rachat du club doubiste au groupe chinois Nenking.
"C'est assez ahurissant"
Et après un début de saison forcément difficile, le club entraîné par Oswald Tanchot, porté par un fort soutien populaire, joue aujourd'hui les premiers rôles en National, et pointe à la quatrième place du classement, à cinq longueurs de la montée. "On vit dans un miracle permanent. C'est assez ahurissant de voir la façon dont on a repris le club à la dernière minute, la façon dont on a démarré sans équipe, apprécie aujourd'hui Plessis, interrogé par France 3. Il faut saluer le travail de Julien Cordonnier (le directeur sportif sochalien, ndlr), Oswald Tanchot et du centre de formation qui nous a sorti quelques bons joueurs. On est arrivé après les autres, par un chemin difficile. Et maintenant, on est ébahi par cette équipe." Une équipe qui va donc jouer sa place en quarts de finale de la Coupe de France face à des Rennais lors d'un match où "tout peut arriver" selon Plessis, qui rêve aussi, et surtout, d'un retour en Ligue 2.