Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 23 mai 2025 à 21h08
A la veille de la finale de Coupe de France entre le Paris Saint-Germain et Reims, l'entraîneur est tranquille.
C'est le credo de Luis Enrique depuis quelques jours voire semaines, et il ne risque pas de changer à la veille de la finale de Coupe de France face à Reims : "Ce serait naïf de penser qu'un de nos joueurs pense à l'Inter, ce ne sera le cas pour personne. Ce n'est pas difficile de se motiver, c'est très particulier de jouer une finale de Coupe. Il y a un grand stade et deux groupes de supporters, c'est forcément un match particulier." Ne surtout pas vendre la peau de l'ours avant de le tuer, le salut du Paris Saint-Germain passera par là en cette dernière semaine possiblement historique.
"Rester concentrés sur ce qui nous a menés jusque-là"
"Depuis le premier jour, notre premier objectif est de marquer l'histoire. Avoir la possibilité de gagner ces deux finales, c'était notre objectif. Il reste à mettre la cerise sur le gâteau. Nous sommes prudents et tranquilles, on doit rester concentrés sur ce qui nous a menés jusque-là." Sans changer d'état d'esprit ni de méthodologie, selon les termes à nouveau martelés par le coach espagnol. C'est absolument certain, au-delà d'une répétition générale, Luis Enrique voudra tout simplement que ses joueurs ressortent leur intensité et leurs idées habituelles, au maximum de leur potentiel, juste pour ce match et rien d'autre. Et c'est ainsi qu'en découlera naturellement la meilleure préparation possible, aussi, pour la finale suivante.
"Je n'ai pas parlé en particulier à l'équipe de cette finale ou de l'autre. L'unique finale importante, c'est celle de samedi. Nous savons où nous sommes, nous savions où nous voulions aller." Avoir réussi à améliorer tous les aspects du jeu, cette saison, donne également l'impression que les Parisiens sont plus frais que la saison dernière, ce qui permet à Luis Enrique de rappeler les bienfaits des roulements durant la saison : "On critique ce turnover, mais ça provoque quelque chose de positif." Et avec, la rançon de la gloire : le PSG, bien sûr, est juste obligé de gagner samedi soir.