PSG : Lucas Beraldo, ce remplaçant qui fait peur

PSG : Lucas Beraldo, ce remplaçant qui fait peur ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 02 avril 2025 à 18h43

Sauf si Luis Enrique est finalement effrayé par son inexpérience, c'est bien Lucas Beraldo qui affrontera Aston Villa.

C'est un fait, avec lequel vivent les supporters parisiens depuis deux semaines et la suspension de Marquinhos lors de l'exploit à Liverpool, en huitièmes de finale retour de Ligue des champions : le capitaine brésilien ne sera pas disponible pour le quart de finale aller face à Aston Villa, la semaine prochaine au Parc. Mais ce que les fans du PSG n'ont pas encore forcément projeté, c'est que tout désigne son compatriote Lucas Beraldo comme son remplaçant. Certains lui font confiance, les autres (une majorité) ont surtout vu à quel point il était peu rassurant.

Luis Enrique : "Il ne ressent pas la pression, il est né prêt. Il ne peut pas être meilleur"

Luis Enrique ne le lance jamais sur les gros matchs de C1, mais ce n'est pas une surprise, tant son différentiel est abyssal par rapport à Marquinhos et Willian Pacho, dont il deviendra donc normalement l'acolyte contre les Villans. A moins que Lucas Hernandez soit finalement choisi, cependant ce n'était pas le sens de l'équipe alignée par le coach espagnol mardi soir contre Dunkerque (2-4) et qui ressemblait fort à un vrai onze type, si ce n'est justement Willian Pacho ménagé pour laisser place à Lucas Beraldo (et le gardien, qui tourne en Coupe, voire Warren Zaïre-Emery titularisé au milieu). Mais il est tout à fait clair que c'est bien l'Equatorien qui sera le patron de la charnière pour le grand rendez-vous, surtout s'il est accolé au Brésilien de seulement 21 ans...

En Coupe de France, en plus d'être en retard sur les deux buts, il a failli en offrir littéralement un troisième dans le temps additionnel de la première période, alors qu'Ousmane Dembélé venait de relancer le PSG à un moment capital en réduisant l'écart à 2-1. Luis Enrique ne cesse pourtant de l'encenser, encore il y a deux semaines : "Il ne ressent pas la pression, il est né prêt et on ne peut pas s'entraîner mieux que lui. J'ai une entière confiance en lui, il ne peut pas être meilleur que ça." C'est peut-être bien là le problème.

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