Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 18 décembre 2021 à 13h58
Après les incidents ayant entraîné l'arrêt du 32e de finale de Coupe de France entre le Paris FC et l'OL, le club lyonnais a décidé d'interdire les déplacements de ses fans lors des matchs à l'extérieur.
Alors que Noël Le Graët, le président de la FFF, a promis d'agir "rapidement" après les incidents qui se sont déroulés vendredi soir au stade Charléty, où la rencontre des 32es de finale de la Coupe de France entre le Paris FC et l'OL a été arrêtée à la pause en raison d'affrontements entre supporters, le club lyonnais a décidé de prendre une décision forte en interdisant jusqu'à nouvel ordre les déplacements des groupes de supporters pour les matchs à l'extérieur.
"L'Olympique Lyonnais a décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences et prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporters lyonnais qui seraient concernés, ajoute également l'OL. Les équipes de sécurité de l'Olympique Lyonnais ont d'ores et déjà commencé à analyser toutes les images et utiliseront tous les outils à leur disposition pour sanctionner chacune des personnes qui sera identifiée. L'Olympique Lyonnais appliquera avec force et détermination les sanctions maximums, y compris la radiation de stade à vie."
Pointé du doigt par le Paris FC et son président Pierre Ferracci, qui a demandé à son homologue Jean-Michel Aulas de "prendre ses responsabilités" et de "faire le ménage dans ses rangs", estimant que le patron de l'OL "allait faire plonger le football français", le club rhodanien jure qu'il "assumera l'ensemble de ses responsabilités et témoigne dès à présent d'une extrême détermination de voir les personnes impliquées, quelles que soient leurs appartenances de clubs, être sanctionnées."
Même si l'OL insiste "pour que la lumière soit faite sur l'intégralité des actes commis lors de cette soirée et que les responsabilités soient établies, que ce soit dans le jet de bombe agricole à l'intérieur du parcage en début de mi-temps, les fumigènes, les violences et l'envahissement de terrain." Un communiqué qui ne reprend toutefois pas toutes les accusations de Jean-Michel Aulas, qui avait mis en cause des supporters du PSG vendredi soir.