Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 03 février 2025 à 12h53
Thierry Gomez, depuis 2018, est à la tête d'un club qui a quitté la Ligue 1 en 2010 (et la Ligue 2 en 2020).
C'est l'heure de la grande semaine pour Le Mans, qui accueille mardi soir le Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de la Coupe de France masculine, avant d'en faire de même vendredi chez les filles (en quarts de finale). Bien sûr, les lumières brilleront un peu (beaucoup) plus fort pour la venue des hommes de Luis Enrique, et en face le président Thierry Gomez n'est pas né de la dernière pluie et il connaît la musique.
Gomez : "Une saison au PSG, c'est 200 ans de budget pour Le Mans !"
"Les salariés ont travaillé sept jours sur sept pour que ce rendez-vous soit une belle fête du foot et du sport en général. Bien sûr qu'il y a une énorme différence avec le PSG. Mais en football, rien n'est jamais écrit. Je ne doute pas que le PSG va préparer cette rencontre pour la gagner. Comme toujours. Mais nous aussi."
Sans doute porté par Espaly qui n'était qu'à deux petites minutes de pousser les Parisiens aux tirs au but, en seizièmes de finale (2-4 avec le troisième but inscrit par Bradley Barcola seulement à la 86e), l'ancien dirigeant troyen veut y croire (pour Ouest-France) : "Même si nous n'avons qu'une chance sur dix, nous allons la jouer à fond ! Une saison au PSG, c'est 200 ans de budget pour Le Mans !" En réalité 170 ans, avec 850 millions d'euros contre cinq millions, une moyenne pour la troisième division française. Alors, il n'y a pas d'autre choix que de savourer chaque instant : "Certains clubs ne vivent jamais ce que nous connaissons depuis le tirage au sort des huitièmes de finale et cette affiche qui se profile face au Paris Saint-Germain." Une occasion idéale de prouver, aussi, que son combat de Ligue 3 est tout à fait crédible. C'est lui qui a été élu par ses collègues de National pour porter ce projet.