Coupe de France : Des grilles font polémique

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 29 avril 2023 à 10h51

Par mesure de sécurité, des grilles ont été installées devant les virages nord et sud à l'intérieur du Stade de France pour la finale de la Coupe de France qui oppose Nantes à Toulouse, samedi soir.

Alors que le contexte est très tendu avant la finale de la Coupe de France entre Nantes et Toulouse, on a appris que des grilles ont été installées devant les virages nord et sud à l'intérieur du Stade de France qui accueillera cette 106eme finale de la doyenne des compétitions (21 heures). Elles seront présentes dans ces deux parties du stade où les 21 300 fans de Toulouse (virage sud) et de Nantes (virage nord) prendront place. Une initiative prise par la Préfecture de Police de Paris par mesure de sécurité. Elle craint un envahissement de terrain, notamment de la part des supporters nantais, dans un climat social lourd sur fond de contestation contre la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron et son gouvernement.

Les associations de supporters déplorent l'absence d'évacuation en cas de mouvement de foule

« C'est le préfet de Police qui a imposé à la FFF, pour des raisons de sécurité, notamment au vu de l'envahissement de terrain et des incidents qui s'en sont suivis à la fin du match de demi-finale entre le FC Nantes et l'Olympique lyonnais, que la remise du trophée se fasse en tribune. C'est dans le même esprit et pour les mêmes raisons qu'il a demandé à la FFF que le match se tienne grilles levées dans les virages », indique la Préfecture dans un communiqué, vendredi soir.


Ces grilles, que l'on peut retrouver dans plusieurs stades en Europe, font polémique car elles sont pourvues de piques dissuasives. Les réseaux sociaux s'en sont fait l'écho, relayant colère et incompréhension. Pour les associations de supporters, qui déplorent l'absence d'évacuation en cas de mouvement de foule, juge le dispositif disproportionné et dangereux. Ces mêmes grilles avaient pourtant déjà été utilisées lors de la finale 2016 entre le Paris-SG et l'Olympique de Marseille, remportée par le club parisien (4-2). Une requête en référé liberté a été déposée par l'Association nationale des supporters (ANS).

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