Coupe de France : Cannes en demi-finales, une première depuis Zidane et Fernandez en 1992

Coupe de France : Cannes en demi-finales, une première depuis Zidane et Fernandez en 1992 ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 26 février 2025 à 16h03

La saison du décès de Didier Roustan, éternel enfant de l'AS Cannes décédé il y a moins de six mois (en septembre 2024), le clin d'oeil est rempli d'émotion.

C'est la folie à l'AS Cannes, nouveau Petit Poucet de la Coupe de France en tant que club de National 2 qualifié pour les demi-finales (à moins que Saint-Brieuc, également en quatrième division, élimine le Paris Saint-Germain mercredi soir). C'est aussi une histoire qui se réécrit, celle d'un club historique du football français qui, rappelons-le, a formé un certain Zinedine Zidane. L'AS Cannes n'avait d'ailleurs pas atteint ce stade de la compétition depuis 1992, année du départ de "Zizou" vers les Girondins de Bordeaux. Ce dernier n'avait pas joué la demie perdue contre Monaco aux tirs au but (0-0 a.p., tab : 3-5) - la finale n'avait ensuite pas eu lieu, en raison du drame de Furiani qui avait frappé la deuxième demie entre Bastia et l'OM -, mais il était bien du quart remporté en prolongation devant le Red Star (1-0).

Tombés aux tirs au but face aux Monégasques de Djorkaeff, Weah, Petit ou Puel

Les Azuréens évoluaient alors en première division et ses coéquipiers se nommaient Luis Fernandez, expulsé dès le début de la seconde période, Pierre Dréossi, Jean-Luc Sassus, François Omam Biyik (buteur à l'entame de la prolongation) ou encore Franck Priou, en face Safet Susic et Steve Marlet composaient l'attaque du Red Star. Les Cannois, dirigés sur le banc par le coach bosnien Boro Primorac, étaient ensuite tombés avec les honneurs face aux Monégasques d'Arsène Wenger, futurs finalistes de la Coupe des Coupes et où on retrouvait notamment Youri Djorkaeff, George Weah, Emmanuel Petit ou Claude Puel, rien que ça.

Cette dernière confrontation avait bien eu lieu dans l'antre de la Bocca (comme en 2025), au contraire du quart de finale qui s'était joué sur terrain neutre, en l'occurrence à Gerland, devant une affluence famélique de 1 200 spectateurs (et 400 CRS). La raison ? Un envahissement du terrain en huitièmes contre Montpellier, sur un but refusé. Comme quoi, la fête parvient parfois encore à rester plus belle de nos jours.

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