Coupe de France : Bollaert à guichets fermés pour le PSG ?

Coupe de France : Bollaert à guichets fermés pour le PSG ?©Panoramic, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 janvier 2023 à 14h11

Les places continuent à s'arracher pour le 16e de finale de Coupe de France entre Pays de Cassel et le PSG, avec déjà 34 000 places vendues pour cette rencontre qui sera jouée lundi.



Il y aura du monde au stade Bollaert lundi soir (20h45), pour le dernier 16e de finale de la Coupe de France entre l'US Pays de Cassel et le Paris Saint-Germain. Beaucoup de monde même. Alors que 16 000 places s'étaient écoulées en deux heures mardi, lors de l'ouverture de la vente en ligne des billets pour ce match entre le club de Régional 1 (sixième échelon) et le leader de Ligue 1, L'Equipe rapporte que plus de 34 000 places ont déjà été vendues, alors que l'enceinte habituelle du RC Lens a une capacité de 38 000 spectateurs. Cette rencontre pour le moins déséquilibrée entre les amateurs flamands et les stars parisiennes va donc, selon toute vraisemblance, se disputer à guichets fermés, alors qu'on ne sait pas encore combien de supporters du PSG effectueront le déplacement. 1 000 d'entre eux pourraient prendre place dans le parcage réservé aux visiteurs.

Un rapport de force "très déséquilibré"

Et les prix des places sont relativement abordables, puisqu'ils vont de 10 à 50 euros. Et le petit club amateur, même s'il réglera les frais d'organisation, va toucher un joli pactole, puisque cette rencontre générera un chiffre d'affaires (brut) de 700 000 euros. Le PSG a d'ailleurs prévu de laisser sa part de recette, révèle La Voix du Nord. Un match décalé au lundi, en raison de la mini-tournée des Parisiens dans le Golfe persique, que leurs adversaires attendent avec beaucoup d'impatience. Pour le gardien Romain Samson, pâtissier à Lille dans le civil, le PSG est clairement dans une "autre galaxie. Mais il y a moyen de se faire plaisir et de montrer un beau visage par notre jeu et notre volonté", a-t-il confié à France 3. Pour son capitaine Alexis Zmijak, gérant d'une entreprise de BTP, "la campagne est d'ores et déjà réussie, maintenant c'est la cerise sur le gâteau... Nous sommes des compétiteurs, on va donner le meilleur, même si on sait que le rapport de force est très déséquilibré."

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