Barthez : "Il se passe un truc à Toulouse"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 24 avril 2023 à 11h51

Redevenu à fond derrière son Téfécé de toujours, Fabien Barthez ne sera pas au Stade de France samedi soir. Ce qui ne l'empêchera pas, bien évidemment, de suivre la finale de Coupe de France en supporter passionné.

La finale de Coupe de France à venir, entre Nantes et Toulouse, opposera deux anciens clubs de Fabien Barthez. Ce ne sont pas les premières institutions auxquelles on pense pour la légende des Bleus (champion du monde 1998 et d'Europe 2000), révélé à l'AS Monaco puis glorifié à Manchester United, mais il s'agira donc bien d'une affiche particulière pour "Fabulous Fab". Avec une tendresse évidente pour le TFC, le club formateur de sa région.

"Cette ville, ce sont mes valeurs"

"J'habite à dix minutes du Stadium, je vais presque tous les jours à Castex pour nager dans la piscine des Dauphins du TOEC. Et puis, je suis un Ariégeois. On est des gens du terroir, comme la plupart d'ailleurs de la population toulousaine. Il y a peu de 'purs' Toulousains, ce sont beaucoup d'Ariégeois, de Gersois, de Tarnais, d'Aveyronnais. C'est une ville régionale, c'est pour ça que je m'y sens à l'aise. Ce sont mes valeurs." Redevenu un habitué du Stadium depuis que le TFC, comme l'ancien gardien l'exprime lui-même (pour France Bleu), "revit et retrouve une identité" avec la prise en main de Patrice Garande puis Philippe Montanier et la remontée en Ligue 1, Fabien Barthez est même intervenu dans le staff durant un an.


"Il se passe un truc, il y a un renouveau", savoure encore le "Divin Chauve", 51 ans et devenu pilote automobile de renom. "Une nouvelle direction a amené de la fraîcheur, a fait participer aussi la ville et a ouvert le club." Revenu en 2007 à Toulouse, on ne lui avait jamais proposé d'assister à un match, jusqu'à l'arrivée de Damien Comolli aux commandes il y a trois ans : "Quelque part, ce n'est pas normal. Pas parce que c'est moi, mais ce club était trop fermé et appartenait à une bande de potes." Fabien Barthez rappelle, pour conclure, qu'il s'agissait simplement de ne pas oublier que le TFC appartient bien à Toulouse et à personne d'autre.

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