Troyes

L1 (J36) : Le PSG concède le nul face à Troyes

L1 (J36) : Le PSG concède le nul face à Troyes©Panoramic, Media365

, publié le 8 mai

Après avoir mené de deux buts avant la demi-heure de jeu, le PSG a été rattrapé par Troyes, qui ramène un point précieux du Parc des Princes (2-2).



Dans une ère où l'enjeu tend à tuer le jeu, le Paris Saint-Germain se doit de placer cette fin de saison sous le signe du plaisir. On ne va pas se mentir : ce PSG-Troyes n'était pas le match le plus scruté du week-end, mais il avait le mérite d'offrir son lot de petites histoires, histoire d'épicer un peu cette soirée printanière dans un Parc encore boudeur. On pense à Kylian Mbappé qui retrouvait Bruno Irles, son ex-formateur à Monaco, avec qui le courant n'est jamais vraiment passé. Inaltérable, le champion du monde croque chaque seconde dans cette Ligue 1 dont il est l'étendard - avec un combo meilleur buteur-meilleur passeur inédit à aller chercher. Et puis, surtout, Troyes joue toujours sa survie en Ligue 1. Le problème, c'est que les Parisiens n'en ont pas fait assez pour tenir leur rang, au contraire de leur adversaire, vaillant et généreux. Mauricio Pochettino avait troqué son animation en 3-4-3 pour un 4-2-4 très offensif sur le papier. Toute l'armada parisienne était là : Kylian Mbappé donc, mais aussi Neymar, qui approche de la barre des 100 buts à Paris, ou encore Marco Verratti et Angel Di Maria, qui vit certainement ses derniers instants dans ce jardin qu'il affectionne tant. Même Lionel Messi, incertain après avoir manqué l'entraînement samedi, était finalement aligné au coup d'envoi.

Paris insuffisant

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir qu'on allait retrouver les qualités et les défauts des Parisiens dans cette configuration. Testés d'entrée de jeu par une équipe troyenne sans complexe, les hommes de Mauricio Pochettino ont vite débloqué la situation. Après une première grosse opportunité, Angel Di Maria a endossé le costume qui sied le plus à ses qualités, celui de passeur, avec une galette millimétrée pour Marquinhos, buteur de près (1-0, 6e). Plutôt bien muselé par une équipe troyen très dense, Kylian Mbappé, lui, a tenté de grignoter les quelques miettes qui traînaient. Sur une accélération foudroyante, le champion du monde a obtenu un penalty que Neymar a transformé sans sourciller (2-0, 25e). La suite s'est résumée à une opposition plutôt ouverte, mais avec un rythme peu soutenu. Sur une grosse erreur de relance parisienne, l'ESTAC a réduit la marque à la demi-heure de jeu par Ugbo, sur une frappe bien ajustée (2-1, 30e). L'équipe de Bruno Irles a fait encore mieux en obtenant un penalty dès le retour des vestiaires - penalty que Tardieu a frappé brillamment d'une panenka que n'aurait pas renié un certain Karim Benzema (2-2, 49e). Branchés sur courant alternatif, les Parisiens auraient pu et dû l'emporter, malgré tout, avec un zeste de réussite supplémentaire. Mais le but de Neymar a été refusé pour une faute assez litigieuse de Mbappé (57e), tandis que Messi, qui s'est réveillé sur le tard, a trouvé la barre pour la 10e fois de la saison. Une copie à l'image de cette campagne pour Paris : frustrante et inégale.

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