Nicolas Kohlhuber, Media365, publié le 24 avril
La relégation de Schalke en deuxième division passe mal chez les supporters du club basé à Gelsenkirchen. Des scènes de violence ont éclatées cette semaine, contraignant la lanterne rouge de la Bundesliga à libérer certains joueurs et demander une protection policière.
Alors que le maintien en Bundesliga n'est mathématiquement plus possible, le pire est peut-être à venir pour Schalke. La situation est tellement tendue à Gelsenkirchen que le club a eu besoin de solliciter la police pour une protection particulière de ses joueurs. En milieu de semaine, au retour de Bielefeld où les Königsblauen ont perdu le match de la 30eme journée et tout espoir de se maintenir, le bus a été attaqué par des supporters. Une altercation a même eu lieu avec des joueurs qui auraient reçu des coups. Pour éviter que de telles scènes se reproduisent aux abords de la Veltins Arena d'ici à la fin de la saison, la direction de la lanterne rouge de Bundesliga a décidé de prendre une mesure radicale : laisser le choix aux joueurs de participer ou non aux derniers matchs d'une fin de saison sans enjeu. "Je n'ai aucun problème si un joueur ne veut plus jouer les quatre derniers matches de la saison. Le staff parle individuellement avec chaque joueur et leur propose de l'aide", a avoué Peter Knaebel, le directeur sportif du club, à Bild ce vendredi. Dans un communiqué de presse, le club a aussi indiqué porter plainte et collaborer avec les autorités pour identifier les fauteurs de troubles.
Schalke a vécu une saison cauchemardesque. Le club basé à Gelsenkirchen n'a gagné que deux matchs lors des 30 premières journées et est un des premiers clubs d'un des cinq grands championnats européens à être officiellement relégué. Dans l'élite du football allemand depuis 30 ans, Schalke avait été vice-champion d'Allemagne il y a seulement trois ans et avait atteint le dernier carré de la Ligue des Champions il y a dix ans.