Monza

Italie : Berlusconi promet "un car plein de prostituées" à ses joueurs !

Italie : Berlusconi promet "un car plein de prostituées" à ses joueurs !©Panoramic, Media365
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, publié le 14 décembre

Président de Monza, promu en Serie A, Silvio Berlusconi a fait une proposition scandaleuse à ses joueurs s'ils parviennent à battre un cador du championnat.



Actuel 14e de Serie A après 15 journées, avec neuf points d'avance sur la Cremonese, premier relégable, Monza n'a pas manqué ses grands débuts en Serie A. Promu pour la première fois de son histoire dans l'élite italienne, le club de l'ancien défenseur niçois Marlon a remporté cinq rencontres de championnat depuis le début de saison, face à la Sampdoria, la Spezia, le Hellas Vérone, qui occupent trois des quatre dernières places du classement, la Salernitana, mais surtout contre la Juventus en septembre, pour son tout premier succès en Serie A.

Et Silvio Berlusconi, l'ancien chef du gouvernement italien désormais propriétaire de Monza, a fait une promesse pour le moins déplacée à ses joueurs lors de la fête de Noël du club, si jamais ils parviennent à faire tomber un autre cador du championnat. "Nous avons trouvé un bon entraîneur sympathique qui est capable de stimuler nos garçons (Raffaele Palladino, ndlr), a d'abord expliqué le « Cavaliere ». J'ai aussi donné une motivation supplémentaire aux joueurs et je leur ai dit que si nous battons Milan, l'Inter, la Juve... un de ces grands clubs, je leur envoie un car plein de prostituées dans le vestiaire."

La Première ministre italienne interpellée

Et si la petite phrase de Berlusconi (86 ans) a déclenché les rires et les applaudissements de l'assistance, elle a moins amusé les politiques, à l'image de Chiara Appendino, députée du Mouvement 5 étoiles. "On connaît Berlusconi, et certains diront qu'il n'y a rien de nouveau. Il est cependant dommage que lui et son parti fassent partie de la majorité gouvernementale et je demande donc à Giorgia Meloni ce qu'elle, la première femme Première ministre, pense de cette vulgarité révoltante. Allons-nous nous taire et transmettre ce message à nos filles, Giorgia ? Nos femmes peuvent donc être considérées comme des objets sexuels, qu'on peut livrer comme s'il s'agissait de biens achetés au marché ?", a-t-elle écrit sur Facebook, demandant à la première femme à accéder à la présidence du Conseil des ministres en Italie de se désolidariser du patron du parti Forza Italia.

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