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L1 (J22) : Nice s'impose à Metz et reprend la deuxième place

L1 (J22) : Nice s'impose à Metz et reprend la deuxième place©Panoramic, Media365
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, publié le 23 janvier

Grâce à des buts de Thuram et Gouiri dans la dernière demi-heure, Nice signe une cinquième victoire de suite en Ligue 1 sur la pelouse de Metz (0-2) et retrouve la deuxième place du classement.



L'Olympique de Marseille avait envoyé un message la veille à Lens (0-2) et mis la pression dans son duel pour la deuxième place. L'OGC Nice lui a répondu du tac-au-tac à Metz et enchaîne une cinquième victoire de rang en Ligue 1. Une première depuis septembre-octobre 2016. Malgré les absences de Justin Kluivert (suspendu) et Andy Delort (cuisse), l'équipe de Christophe Galtier a répondu aux attentes et pris sa revanche par rapport au match aller (0-1).

Gouiri puissance 10, Thuram récidive

Les Aiglons ont pourtant d'abord souffert sur une pelouse indigne de la Ligue 1 face au pressing et à la générosité messine. Malmenés, ils se procurent néanmoins les meilleures occasions de la première période, mais Amine Gouiri (14eme) et Calvin Stengs (30eme) butent sur un Marc-Aurèle Caillard inspiré. Logiquement secoués par leur coach à la mi-temps, les Azuréens vont revenir avec de meilleures intentions au retour des vestiaires et vont trouver la faille grâce à leur meilleur joueur : Amine Gouiri. L'ex-Lyonnais va, comme très souvent, être dans tous les bons coups. C'est lui qui centre dans le dos de la défense mosellane pour trouver Kephren Thuram, qui s'y reprend à deux fois pour tromper le gardien local (0-1, 58me). Après un premier but refusé pour un hors-jeu incongru (76eme), l'international français espoir s'offre son dixième but de la saison sur un penalty, d'une panenka aussi géniale que léchée (0-2, 85eme). Moins mobile qu'Andy Delort, Kasper Dolberg ne s'est, lui, pas ménagé sur le front de l'attaque, mais est tombé sur un client en la personne de Jean-Armel Kana-Biyik. Le côté droit niçois a été très remuant, surtout en première période, avec la doublette Lotomba-Boudaoui. Si Pablo Rosario n'a pas eu son rendement habituel à la récupération, la charnière centrale Todibo-Dante a été royale et n'a laissé que des miettes aux attaquants messins. Walter Benitez n'a, lui, pas été inquiété et a passé un début d'après-midi tranquille.


Amadou, première convaincante

C'est tout le paradoxe de cette rencontre pour un FC Metz, à l'état d'esprit irréprochable et qui a fait douter d'entrée la formation niçoise par son engagement. Les Grenats ont montré de bonnes choses, mais ont été bien trop inoffensifs malgré le retour express de Farid Boulaya, après l'élimination de l'Algérie à la Coupe d'Afrique des Nations. Ils manquent clairement d'imagination et de créativité dans la zone de vérité. La sortie à la mi-temps de l'ex-Clermontois n'a rien arrangé et les Messins ont fini par craquer malgré les parades répétées de Caillard, conforté comme titulaire malgré la présence d'Alexandre Oukidja. Arrivé cet hiver en provenance du FC Séville et aligné dans la défense centrale à trois éléments, Ibrahim Amadou a été impressionnant et convaincant malgré un manque d'automatismes et de repères évidents avec ses coéquipiers. A ses côtés, Jean-Armel Kana-Biyik a livré un gros duel à Dolberg et s'est montré à son avantage même s'il est fautif sur le but niçois refusé. Dans l'entre-jeu, le capitaine Vincent Pajot s'est démultiplié avec Boubacar Traoré, mais ça n'a pas suffi pour éviter une défaite pour la 600eme en Ligue 1 de Frédéric Antonetti. Celui-ci a désormais quinze jours pour récupérer toutes ses forces vives et préparer du mieux possible le déplacement crucial à Troyes dans la course au maintien, le 6 février prochain (15h00).

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