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L1 (J38) : Lille n'a pas tremblé à Angers pour remporter le titre

L1 (J38) : Lille n'a pas tremblé à Angers pour remporter le titre©Panoramic, Media365
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, publié le 23 mai

Grâce à Jonathan David et Burak Yilmaz en première période, Lille est allé chercher à Angers la victoire (1-2) qui lui permet d'être sacré champion de France.



Dix ans après son dernier titre, le LOSC remonte au sommet de l'hexagone pour s'adjuger la quatrième couronne de son histoire. Une récompense inespérée, fruit d'une campagne exceptionnelle sous la tutelle de Christophe Galtier, qui a su optimiser les qualités d'un effectif homogène et mentalement hors-normes.

Lille a éteint le suspense

Après leurs victoires épiques récentes, les Dogues avaient pourtant senti le vent tourner la semaine passée, lorsqu'ils ont été accrochés par Saint-Etienne au terme d'une rencontre sans saveur. L'équation était simple : une victoire à Angers assurait le titre au LOSC. Tout autre résultat le laissait à la portée du Paris Saint-Germain, champion en titre et encore affamé pour coiffer son concurrent sur le fil. Privé de son taulier défensif et capitaine José Fonte, Christophe Galtier avait aussi innové dans son animation offensive en misant sur Renato Sanches et Yazici sur les flancs. Un choix payant. Très en jambes, le milieu polyvalent portugais a débloqué la rencontre avec une projection plein axe avant de distiller une ouverture dans le bon timing pour Jonathan David, qui a ensuite ajusté Paul Bernardoni d'un tir croisé (0-1, 10eme). Cette soirée avait aussi une saveur particulière pour Angers puisque Stéphane Moulin, entraîneur emblématique et historique du SCO, vivait son dernier match sur le banc du club. Il sera suppléé par Gérald Baticle. En attendant, le technicien a vu ses troupes essayer de se révolter pour refaire surface contre le leader. Angelo Fulgini, l'un des joueurs les plus performants de l'effectif cette saison, a tenté de surprendre Mike Maignan sur une frappe à mi-distance, mais le portier international français s'est interposé (20eme).

Yilmaz-David, les facteurs X

Sans forcément briller dans le jeu, Lille a réussi à piquer une nouvelle fois avant la pause. Sur une nouvelle course dans la profondeur, Jonathan David, qui avait profité d'une erreur de relance, a obtenu un penalty en s'écroulant au contact de Paul Bernardoni. Le Turc Burak Yilmaz s'est chargé de le transformer pour permettre au LOSC de rentrer au vestiaire avec le break (0-2, 45eme +1). Dans le même temps, le Paris Saint-Germain avait ouvert le score sur la pelouse de Brest grâce à Angel di Maria. Reste que le suspense était presque éteint. Dans une configuration confortable, les hommes de Christophe Galtier ont géré le second acte sans prise de risque inutile, se contentant de temporiser pour casser le rythme du match. Renato Sanches a frôlé le 3-0 dès le retour des vestiaires (48eme), avant que Mike Maignan, toujours impressionnant, ne veille au grain sur les multiples situations angevines - devant Fulgini (60eme, 72eme) - quand il n'a pas été sauvé par son montant (63eme). Le même Fulgini a fini par trouver la faille, de la tête, dans les arrêts de jeu (1-2, 90eme +2). Mais l'affaire était réglée. Le LOSC a conservé son avance jusqu'au coup de sifflet final, instant de délivrance pour tout un groupe. Ce titre est une vraie prouesse pour le club nordiste. Il portera la signature de Christophe Galtier, dont la carrière a pris une autre dimension, avant de s'inscrire, peut-être, sous de nouveaux horizons. Après 1946, 1954 et 2011, cette place forte du football français écrit un nouveau chapitre glorieux dans sa longue histoire.

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