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Coupe de France : Canet-en-Roussillon, la magie du football en terre de rugby

Coupe de France : Canet-en-Roussillon, la magie du football en terre de rugby©Media365

, publié le 20 avril

Montpellier défie mardi Canet-en-Roussillon, à une heure de route, en quarts de finale de Coupe de France. Alors que la Super League vampirise toute l'actualité du football business, c'est le moment de reprendre un bol d'air.



Canet-en-Roussillon est le nouveau Petit Poucet de la Coupe de France, avec Rumilly-Vallières qui évolue également en National 2 (quatrième division). Mais les joueurs des Pyrénées-Orientales, en plus d'être opposés à un club de Ligue 1, en l'occurrence le voisin de Montpellier - alors que Rumilly-Vallières affronte Toulouse, seule équipe de Ligue 2 encore en lice -, ont surtout d'ores et déjà marqué cette édition avec leur formidable victoire face à l'Olympique de Marseille (2-1) en seizièmes de finale.

Fouzari : "Il y a assez de guerres dans le monde..."

"Il y a des émotions après le match qu'on ne peut pas décrire ou expliquer, car c'est le moment qui se vit, avec des joies et des partages, se délecte encore le coach Farid Fouzari (pour Foot-national.com). C'est unique. Après, à l'intérieur du club, ça fait parler de Canet-en-Roussillon, de la région aussi. Il y a un engouement autour du club, tout le département qui suit. Le rugby est là avec nous, le club des Dragons Catalans nous prête ses installations. Je trouve ça extraordinaire, car c'est peut-être le pays du rugby, mais c'est aussi le pays du sport. Le rugby est implanté et ancré, mais on peut vivre ensemble et partager. Je le vois aussi quand on leur prête nos installations, il y a des échanges très positifs. Comme je dis, il y a assez de guerres dans le monde... Le partage est vraiment extraordinaire."


Regrettant forcément, encore et toujours, l'absence de public, il espère à nouveau "amener cette fierté à tous" : "Si l'aventure s'arrête, ça sera une fierté. On ne doit rien à personne, on n'a pas eu de cadeau dans un match. Si l'équipe et le club en sont arrivés là, c'est par les prestations. On a fait de très bons matchs. Au début, c'était compliqué, on manquait de rythme et d'arguments sur le terrain. Mais désormais c'est largement mieux, grâce à la cadence des matchs. On avait eu un mois d'arrêt entre Marseille et Boulogne, là il n'y a eu que quinze jours." Et dire que tout aurait pu s'arrêter dès le septième tour, aux tirs au but face à Colomiers...

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