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Que deviens-tu, Salvatore Sirigu ?

Que deviens-tu, Salvatore Sirigu ?©Panoramic, Media365
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, publié le 10 mars

C'est un nom qui résonne avec nostalgie chez les supporters parisiens, surtout en ces temps d'épopées européennes sans cesse avortées : Salvatore Sirigu glisse doucement vers sa fin de carrière en Italie.



Titulaire jusqu'à la saison dernière au Genoa, Salvatore Sirigu a changé de statut depuis cet exercice 2022-2023. Dans un premier temps, il avait été prêté au Napoli pour être le n°2 d'Alex Meret. Exaltant en termes de résultats, puisque l'équipe de Luciano Spalletti est presque déjà championne d'Italie et quasiment qualifiée pour les quarts de finale en Ligue des Champions... sauf que l'ancien gardien du Paris Saint-Germain n'a pas joué une seule minute face à son indéboulonnable successeur. A 36 ans, il faisait office de mentor pour son cadet d'un plus de dix années qui, ironie du sort, l'avait déjà remplacé en 2019 pour fêter sa première sélection avec l'équipe d'Italie.

Cet hiver, Sirigu a préféré être une nouvelle fois transféré à la Fiorentina, même s'il n'y joue pas beaucoup plus. S'il a pu participer au barrage retour de Ligue Europa Conférence contre Braga la semaine dernière (3-2), c'est parce que son nouveau club avait gagné 4-0 à l'aller et qu'il faisait donc partie d'une petite revue d'effectif. C'était son premier match de la saison, et donc depuis près de dix mois. Mais jeudi, pour le huitième de finale aller face à Sivasspor (1-0), c'est bien Pietro Terraciano qui était aligné dans le but, lui aussi titulaire indiscutable.

Fin janvier, au moment de sa signature, il assurait de son "enthousiasme" : "Je veux profiter de cette aventure, sentir ce feu intérieur qui est essentiel pour un professionnel. Je veux aider mon équipe." Mais il sait aussi que "Terraciano mérite sa place", comme il l'indiquait aussi lui-même. Telle est la nouvelle vie de Sirigu, qui n'avait pas connu ce déclassement dans la hiérarchie depuis son départ du PSG en 2018 (où il avait déjà été victime de Kevin Trapp, puis prêté sans grand succès à Séville et Osasuna). Il avait alors enchaîné quatre ans au Torino, avant d'atterrir l'an dernier au Genoa.

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