Thomas Siniecki, Media365, publié le 3 février
A 41 ans, Brandao s'exerce à la cryptomonnaie, mais aussi et surtout au coaching. En poste avec les jeunes d'un club de deuxième division brésilienne, l'ancien attaquant de Marseille, Saint-Etienne ou Bastia parfait ses gammes.
L'évocation du nom de Brandao ramène forcément un paquet de souvenirs à tous les supporters français. Cassant cette pauvre boîte au Parc en 2009 lors d'un PSG - OM (1-3), pour faire tomber Boudewijn Zenden avec lui, il a aussi été l'auteur de ce but décisif après un improbable - et involontaire - contrôle du dos en huitièmes de finale de Ligue des champions en 2012, sur le terrain de l'Inter (défaite 2-1, après une victoire 1-0 à l'aller). Cette même année, il a offert la Coupe de la Ligue à Marseille, avant de réitérer l'année suivante à Saint-Etienne, où il n'hésitait pas à mettre la main à la pâte pour aider à pelleter la neige sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. A Bastia, en 2017, il est enfin resté dans les mémoires pour son fameux coup de tête sur Thiago Motta dans les couloirs du Parc.
Désormais, le besogneux attaquant brésilien est visiblement très impliqué dans les bitcoins et la cryptomonnaie, si l'on en croit ses récurrents tweets. Mais il est aussi entraîneur des U17 de son club de Londrina, qui évolue en D2 brésilienne. Il aimerait trouver un poste en France. "Ce serait un joli clin d'oeil", estimait-il pour L'Equipe il y a quelques mois. A tel point qu'il s'est signalé pour proposer sa candidature à Saint-Etienne, quand le club n'avait pas encore choisi Pascal Dupraz pour succéder à Claude Puel. Trop tard, et surtout avec un brin d'humour... Début janvier, il a aussi exprimé son accord avec Antoine Kombouaré à propos du protocole Covid en Ligue 1 : "Pourquoi a-t-on fait des vaccins ?", s'interrogeait-il, reprenant la question posée par l'entraîneur de Nantes.