Rédaction Media365, publié le 6 janvier
Le FC Barcelone a gagné à Bilbao mercredi (2-3, deuxième journée de Liga) avec un doublé de Lionel Messi.
On efface tout et on recommence ? L'idée doit tarauder les esprits chagrinés des amoureux de Barcelone, à l'aube de cette nouvelle année. Après tout, c'est un match - en retard - de la 2e journée de Liga que les Blaugrana disputaient ce mercredi à San Mames, dans une cathédrale beaucoup moins intimidante quand elle sonne creux. Et puis c'est l'heure des bonnes résolutions. Souvent englué dans le ventre mou, ce Barça moribond doit reprendre un nouvel élan. Avec un Messi à son niveau, tout devient plus facile. Impliqué dans les trois buts des siens, le natif de Rosario s'est presque occupé de tout dans ce match, comme à la belle époque.
Messi enfin en jambes
Tout avait pourtant si mal commencé. Inaki Williams s'est joué de Clément Lenglet pour placer Bilbao devant d'entrée de jeu (1-0, 3e). Mais le Barça a enfin montré du tempérament. Après une alerte de Dest (8e), Pedri, servi par De Jong après une ouverture de Messi, a remis les deux équipes à égalité (1-1, 13e). Le jeune buteur s'est ensuite mué en passeur pour le maître, qui n'a pas laissé passer l'occasion de redonner l'avantage au Barça au terme d'une belle combinaison (1-2, 38e). Messi a marqué, Messi s'est démené, Messi a souri et Messi n'a cessé d'accélérer, passant proche du break à plusieurs reprises (43e, 53e, 59e).
Dans de telles dispositions, la suite de la rencontre était écrite. Sans surprise, c'est bien Lionel Messi qui a scellé le succès barcelonais à une demi-heure de la fin, mais sur ce coup-là, l'Argentin pouvait remercier Antoine Griezmann pour sa passe délicieuse (1-3, 62e). Titulaire, comme Dembélé, le Français n'a pas scoré, mais il a repris un peu de plaisir sur quelques belles séquences de jeu. La réduction du score de l'ex-espoir déchu Muniain d'une frappe limpide en fin de match n'a rien changé (3-2, 90e). Barcelone fait un bond et remonte sur le podium derrière les deux clubs de Madrid. La lutte pour le titre (re)prend forme.