Axel Allag, Media365, publié le jeudi 18 mai 2023 à 21h45
Marcelo Bielsa a tenu une conférence de presse de présentation en tant que sélectionneur de l'Uruguay, mercredi. L'Argentin n'a pas masqué son admiration pour la Celeste qui n'a pas eu besoin de le convaincre afin de le voir sur son banc jusqu'en 2026.
Marcelo Bielsa a été fidèle à lui-même. En conférence de presse, pour sa première en tant que sélectionneur de l'Uruguay, l'Argentin a notamment évoqué son choix de rejoindre la Celeste tandis qu'il aura pour objectif de la qualifier pour le prochain Mondial qui se déroulera au Canada, aux États-Unis et au Mexique en 2026. "Ils n'ont pas eu à me convaincre, je dirais presque le contraire", a mis en avant l'ex-sélectionneur de l'Argentine (1998-2004) et du Chili (2007-2011), qui dirigera donc sa troisième sélection nationale. Sondé sur un possible statut de référence en tant qu'entraîneur, il a répondu par la négative. "Dans le monde du football, il y a 20 grandes équipes et je n'en ai jamais dirigé aucune, et on ne m'a jamais proposé de le faire. Comment pourrais-je être l'un des grands entraîneurs du monde sans avoir jamais dirigé une grande équipe ? Il n'y a pas d'exemples de cela. Je ne fais donc pas partie des grands entraîneurs du monde et cette règle indiscutable le vérifie".
Bielsa évoque les cas de Suarez et Cavani
Tandis qu'il dirigera une génération composée de jeunes talents comme Federico Valverde (Real Madrid), Darwin Nuñez (Liverpool) ou Ronald Araujo (Barcelone), Bielsa a également évoqué les stars du pays que sont Luis Suarez (qui évolue désormais au Gremio Porto Alegre au Brésil) et Edinson Cavani (à Valence). Pour le moment, il n'a pas encore parlé aux deux éléments : "On ne peut pas prendre de décision concernant n'importe quel joueur au passé historique sans l'écouter. Je suis très respectueux des idoles parce qu'elles sont le patrimoine du peuple et que l'idole est un métal précieux pour les plus pauvres. Je ne ferai jamais consciemment quoi que ce soit pour nuire à une idole", a clamé Bielsa.
De façon plus générale, il a expliqué pourquoi il avait pris la décision de s'engager avec la Celeste. "Mon désir d'appartenir à ce projet a deux tenants : les joueurs que possède l'Uruguay, et ceux pour lesquels on fait les choses, le citoyen lambda". Lorsqu'on lui a demandé comment il aimerait qu'on se souvienne de lui à la fin de son contrat, il a également été clair : "Ce que nous, les êtres humains, voulons, c'est être aimés. Il n'y a pas d'être humain qui ne lutte pour susciter l'affection. Dans le football, on y parvient en installant des souvenirs inoubliables dans la mémoire collective, et le seul moyen d'y parvenir est de gagner", a répondu Bielsa, qui débutera débutera son mandat avec deux matches amicaux à domicile contre le Nicaragua et Cuba, le mois prochain.