Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 22 octobre 2023 à 16h05
Le Tours FC tente de revivre à l'échelon amateur, en cinquième division. Mais il n'est pas aidé par quelques-uns de ses propres fans...
Jean-Marc Ettori, le président et propriétaire corse du club de Tours (sans lien avec l'ancien gardien international Jean-Luc), relégué administrativement en National 3 en 2019 - puis en Régional 1, avant de remonter en N3 la saison dernière -, n'a pas aimé le comportement de ses supporters qui ont provoqué l'arrêt du match à Poitiers ce week-end. Mais alors, pas du tout. "On ne les voit jamais dans notre stade de la Vallée du Cher. Et bizarrement, à chaque déplacement, ils foutent le bordel. Ils nous sabotent le club. Moi je leur dis : 'Si vous avez des couilles messieurs, je vous paie votre billet d'avion pour la Corse, au peu que vous êtes - parce que vous n'êtes qu'une quinzaine de mange-merdes -, et je vous dis : Venez me voir !' Je défie ces déchets de l'humanité de venir me voir, m'insulter et faire quelque chose. Depuis neuf ans, on essaie de saboter le club par tous les moyens. Les Tourangeaux doivent en avoir conscience. On risque d'être sanctionnés et de perdre des points."
"On ne peut rien faire face à une bande de salopards et d'abrutis qui cassent tout"
Le dirigeant, qui avait racheté le club en Ligue 2 il y a dix ans, s'estime impuissant face à ce qu'il qualifie de "sabotage" : "On ne peut rien face à une bande de salopards et d'abrutis qui cassent tout. Voilà." Le message est passé, pas sûr en revanche qu'il permettre d'apaiser les tensions face à ces membres d'un groupe a priori bien identifié, celui des Turons.
D'après nos confrères de La Nouvelle République, ce sont eux qui ont lancé des gobelets sur les joueurs locaux lorsque ceux-ci ont pris l'avantage à 2-1, à sept minutes de la fin du match. Puis la situation a vite dégénéré en bagarre générale, ce qui a conduit l'arbitre à interrompre définitivement la rencontre. Sur place, le président délégué Richard Plantureux, donc l'adjoint de Jean-Marc Ettori, en voulait lui plutôt à... l'arbitre : "Ni lui, ni les joueurs n'étaient menacés ou en danger. Personne n'est rentré sur le terrain. Le problème était cantonné dans les tribunes et ce n'est pas pour un jet de verre que l'on arrête. D'habitude, ça vaut une amende et rien d'autre. Là, c'est clair, Poitiers a match gagné."