Supercoupe d'Espagne : Piqué nie avoir versé des pots-de-vin à Rubiales

Supercoupe d'Espagne : Piqué nie avoir versé des pots-de-vin à Rubiales ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le vendredi 14 mars 2025 à 18h15

Soupçonné d'avoir perçu une commission dans le cadre de l'organisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite, Gerard Piqué s'est défendu devant la justice, ce vendredi.

L'ancien défenseur du FC Barcelone et de la Roja, retraité depuis le mois de novembre 2022, est inculpé dans une affaire de corruption présumée et s'est donc défendu, ce vendredi devant une juge du tribunal de Majadahonda, dans la banlieue de Madrid. Il a ainsi nié avoir versé des pots-de-vin à l'ancien patron de la REFF, Luis Rubiales. Gerard Piqué, comme relaté par l'AFP, avait servi d'intermédiaire en 2019 via sa société Kosmos, dans l'accord de délocalisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite moyennant quelque 40 millions d'euros par an.

Piqué, en larmes, s'estime "surpris" des fuites actuelles

Un contrant qui rapporterait au champion du monde 2010, via Kosmos, quatre millions d'euros par an, une commission considérée comme potentiellement frauduleuse par la juge chargée de cette affaire, qui enquête sur une série de contrats conclus par la RFEF pendant le mandat de Luis Rubiales, entre 2018 et 2023. Dans le registre de cette affaire, Piqué a affirmé n'avoir "rien" versé à Rubiales ou à quiconque de la Fédération. Au terme de l'audition, il n'a pu contenir son émotion, fondant en larmes et regrettant "les dommages à sa réputation" causés par la couverture médiatique de cette affaire. "Je suis surpris qu'à ce jour, il y ait encore des fuites", a encore enchaîné un Gérard Piqué ému.

Le contrat saoudien est au centre de cette affaire dans laquelle l'ancien président de la RFEF Luis Rubiales et son successeur Pedro Rocha sont mis en examen. Toujours dans ce registre, des enregistrements de conversations entre Rubiales et Piqué, diffusés en 2022 dans les médias espagnols, avaient pourtant révélé que les deux hommes avaient bien évoqué des commissions de plusieurs millions d'euros. Cette affaire, qui met en cause plusieurs dirigeants et ex-collaborateurs de la RFEF, avait poussé le gouvernement espagnol à mettre l'instance sous tutelle "dans l'intérêt" du pays, futur coorganisateur de la Coupe du monde 2030 avec le Maroc et le Portugal.

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