Rédaction Media365, publié le vendredi 08 octobre 2021 à 10h45
Directeur sportif de l'OGC Nice, Julien Fournier a répondu au sélectionneur algérien concernant le cas Andy Delort.
L'affaire Delort commence à prendre des proportions importantes de l'autre côté de la Méditerranée. L'avant-centre niçois a décidé de mettre sa carrière internationale parenthèses et ce choix a débouché sur une grosse polémique. Jeudi, toutes les personnes concernées par le cas de l'ancien Montpelliérain se sont exprimés. A savoir l'intéressé lui-même, son sélectionneur algérien et aussi le club azuréen par le biais de son directeur sportif.
"On est ni de près, ni de loin mêlé à ça"
Julien Fournier est en effet sorti de son silence pour réagir aux propos qu'avait tenus le patron des Fennecs. Ce dernier avait laissé croire que le Gym s'opposait au départ de ses internationaux africains pour la CAN. Un fait que conteste tellement le responsable niçois : "C'est moi qui ai appelé Djamel. On a toujours eu de bons rapports par Hichem (Boudaoui) et Youcef (Atal), et on a le souci d'avoir de bonnes relations avec les sélections, a-t-il commencé par confier. Je savais que Djamel avait eu une discussion houleuse avec Andy, je voulais lui donner la position du club. Si on nous pose la question, évidemment qu'on préfère qu'il reste à Nice. Comme la plupart des autres clubs. Mais on a toujours montré le plus grand respect pour l'Afrique et ses sélections, et Djamel parle certainement sous le coup de la colère. Pour la CAN, il y a la problématique du calendrier, mais chaque joueur est libre ou pas d'y aller".
Fournier a par ailleurs démenti avoir mis une quelconque pression sur les joueurs pour qu'ils tournent le dos à leurs pays, et aussi réfuté fermement l'existence d'un accord ou d'une clause dans le contrat pour empêcher quiconque de disputer la CAN. "C'est mal connaitre Andy de penser qu'on peut lui mettre la pression. Ce n'est pas parce que Belmadi dit quelque chose que c'est forcément la vérité, car Andy est allé au rassemblement de septembre. Egoistement, ça nous arrange, mais on n'est ni de près ni de loin mêlé à ça. Quant au document dont parle Djamel, c'est illégal de le signer, et donc sans valeur. Jamais ça ne nous a effleuré l'esprit". Une réponse claire, mais il n'est pas certain que cette histoire s'arrête là vu que le torchon brûle entre les deux camps.